Texte écrit par LeLibreCenseur sur le rap…
Le rap est à l’art poétique ce que la modernité la plus décadente est à la Tradition. Et ce n’est pas sans raison qu’on peut le qualifier très sérieusement et très objectivement d’art dégénéré, tant il réalise le potentiel de brutalité barbare, de régression morale et esthétique impliqué dans la dégénérescence civilisationnelle. Certes, c’est d’abord une musique proprement inécoutable : je ne supporte pas 10 secondes de rap, quel qu’il soit. Mais ce rejet épidermique, qui provoque jusqu’à la nausée et l’ahurissement devant les gesticulations verbales débilitantes de la Fouine ou d’un autre rappeur, procède de plusieurs questions fondamentales sur le statut de l’art, de la Tradition et de l’humanité.
Parmi les nouvelles pratiques « artistiques », le rap est sans doute celle qui fait le plus honte à l’esprit traditionnel européen. C’est d’abord une pratique américaine d’importation et d’impérialisme culturel sous la forme la moins civilisatrice. Si la barbarie a souvent été évoquée par divers polémistes traitant des «quartiers sensibles », ce n’est pas tant par la rencontre des parents travailleurs de ces zones, mais en référence à la musique qu’écoutent leurs enfants sur Skyrock. C’est un art de crâne vide. Des petites frappes qui se prennent pour des grosses cailleras en martelant des mauvaises rimes ; avec un ton de fausse virilité, un mauvais ton ; pas de musique, des paroles indigentes, soit violentes soit démagogiques. Niveau mélodie : zéro. Bref, une véritable régression culturelle. Ce n’est pas de la virulence politique ou sociale pensée : c’est de la brutalité, de la violence barbare faite son.
Plus grave : le rap n’est qu’une fausse musique produite par des sous-hommes en mal de virilité, qui jouent à être les hommes qu’ils ne sont pas et qu’ils ne seront jamais. Le rappeur et l’amateur de rap se caractérisent, non certes par leur rapport à l’art (puisque ce ne saurait en être), mais par une crise profonde de l’identité masculine. Musique ou poésie ? Ni l’une ni l’autre ! C’est une parodie de musique, du non-Art, l’art du sous-homme, c’est la sous-humanité faite art. C’est le sous-homme qui, ayant pris conscience de son absence de virilité, ou vertu (virtus) réelle, la compense par le « flow » décérébré, dénué de sens, d’intelligence et de lyrisme véritable, dans la mise en scène avilissante d’une virilité fictive et surjouée de la manière la plus grossière possible. Si la poésie lyrique est une sublimation de la virilité, le rap est la fausse sublimation d’une absence de virilité. Le comble de la virilité étant la subtilité la plus profonde, et en même temps la plus puissante, le rap en est la négation la plus absolue : c’est de la brutalité sans puissance et sans subtilité, un gueulard qui débite des débilités inintelligibles, mièvres ou absurdes. Le rap substitue à l’élaboration mélodique et au raffinement poétique la brutalité du ton. Il substitue à la simplicité noble de l’épopée les récriminations verbeuses et les vociférations bestiales. Il compense souvent l’indigence des paroles et la nullité musicale par la violence des sons et l’accumulation de mauvais calembours criés massivement plutôt que suggérés avec l’humour subtil qui conviendrait à ce projet. Les phrases, ou plutôt les formules aheurtées sont scandées comme des cris rauques, et déstructurent le langage, comme il se doit dans un art de la dégénérescence. L’envie de « faire passer un message » se lit dans la naïveté revendicatrice du ton du rappeur, naïveté confondante et quasiment puérile qui tranche avec sa prétention viriliste. Le rappeur rappe au lieu de chanter, comme l’enfant crie et pleure au lieu de verbaliser ses sentiments : c’est le même fonctionnement régressif. Le rythme ne sert qu’à cracher des paroles ineptes dont la vacuité intellectuelle est tellement évidente que seuls l’aveuglement et l’amour de la modernité la plus décadente peuvent expliquer son attrait.
Seigneur, délivrez-nous du rap !
Message personnel à l’attention des rappeurs de la dissidence : fuyez cet art avilissant et faites plutôt de la poésie, si vous en avez le talent ! Ne vous gâchez pas dans cette débilité américaine qui continuera de vous stigmatiser comme barbares !
Le Libre Censeur
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