L’effondrement du pétrole menace l’Algérie d’une grave crise

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En réalité la crise est passagère car l’épidémie est déjà en net recul en Chine, ce qui va refaire démarrer la consommation, ce n’est donc pas si grave car le coronavirus ne va pas sévir 1000 ans. Par contre, une crise sévère pourrait être bénéfique pour le peuple algérien et hâter le départ de la mafia au pouvoir… Une chose est certaine, la panique boursière et la fragilité du système financier mondialisé fera bien plus de morts que le covid-19 !


Avec la chute des cours du pétrole, « la situation est critique » pour l’économie algérienne, très dépendante des hydrocarbures.

L’Algérie traverse une mauvaise passe. Avec l’effondrement récent des cours du pétrole, la situation est « critique » pour cette économie dépendante de la rente de l’or noir, avertit le professeur Mourad Preure, un spécialiste algérien des hydrocarbures et ancien dirigeant du groupe public pétrolier Sonatrach. Au-delà de l’Algérie, la chute des prix du Brent rend “envisageables” les scénarios “les plus pessimistes” pour l’économie mondiale, pour ce géopoliticien de l’énergie.
« L’Algérie est excessivement exposée aux fluctuations du marché pétrolier du fait de la faible diversification de son économie », selon l’expert, interrogé par l’AFP, qui souligne que l’impact sera « très fort avec des recettes d’hydrocarbures déjà en deçà des besoins ». Selon toute vraisemblance, ces recettes en 2020 vont se situer dans un créneau entre 34 milliards de dollars, soit leur niveau actuel, et plus ou moins 20 milliards de dollars, selon les évolutions possibles de la crise. Dans tous les cas, la situation est critique, selon lui. Elle impose, d’abord, un effort rigoureux d’anticipation des menaces mais aussi des opportunités, car toute crise recèle des opportunités »
« Il est clair que, parmi les priorités, figurent une puissante accélération des réformes économiques, une profonde modernisation de la gouvernance et une amélioration du climat des affaires. L’Algérie, toutes proportions gardées, a les moyens, notamment financiers, et des avantages comparatifs naturels, pour surmonter cette crise. Mais il lui faut une stratégie novatrice : diversifier l’économie et aller vers la transition énergétique », plaide Mourad Preure.

Un risque d’effondrement de l’économie mondiale

« Nous sommes face à un véritable choc baissier, plus grave encore qu’en 2014. Ce choc survient dans un contexte exceptionnel. L’économie chinoise subit un sévère ralentissement qui a un effet déflagrant sur l’industrie pétrolière mondiale. Dans ce contexte, où il y a une surabondance de l’offre (de pétrole) et où la demande ralentit, les scénarios les plus pessimistes sont envisageables, selon l’expert.


Capital

10 mars 2020

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