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Voici comment Big Pharma commence sa corruption chez les étudiants en médecine sur les bancs des universités avec un simple repas de temps en temps ; tout ceci sans aucune réglementation ni surveillance. On se demande après comment le scandale du Mediator a-t-il pu être possible !
Aucune faculté de médecine n’encadre les interactions entre enseignants, étudiants et firmes pharmaceutiques.
Zéro : c’est la note désastreuse obtenue par les trois quarts des facultés françaises de médecine à la première évaluation des moyens mis en œuvre pour protéger leurs étudiants des conflits d’intérêts. L’étude, dont les résultats ont été publiés mardi dans la revue scientifique Plos One, est à l’initiative du Formindep, une association qui milite pour une formation et une information médicales indépendantes.
Les universités surveillent-elles les petits cadeaux et repas offerts par les entreprises de médicaments ou de dispositifs médicaux ? Comment sont encadrées les interventions des représentants de l’industrie ? L’université délivre-t-elle des formations sur les conflits d’intérêts ? Les enseignants déclarent-ils leurs liens d’intérêts aux étudiants ? Ont-ils le droit de recevoir des honoraires privés ? De s’adonner au « ghostwriting », cette pratique qui consiste à signer une étude scientifique sans y avoir pris part ?…
Entre mai et décembre 2015, les auteurs de l’étude ont évalué treize critères, basés sur ceux de l’Association américaine des étudiants en médecine qui, depuis 2007, mène tous les ans son enquête. Une initiative qui a conduit à une amélioration fulgurante, puisqu’en 2014, plus des deux-tiers des facultés américaines avaient établi des règles. Une proportion qui continue d’augmenter chaque année. Sept ans plus tôt, les résultats avaient pourtant été aussi médiocres que ceux obtenus en 2015 en France.
Silence des doyens
Pour chaque item, les universités ont été notées sur une échelle allant de 0 à 2, 0 signifiant une absence de prise en charge, 1 l’existence d’une politique modérée et 2 celle d’une politique stricte.«Nous avons commencé par chercher sur Internet d’éventuelles chartes et règlements intérieurs, mais nous n’avons rien trouvé», raconte au Figarole Dr Jean-Sébastien Borde, coauteur de l’étude et néphrologue à l’hôpital Saintonge, à Saintes. Les chercheurs ont alors écrit aux doyens des universités afin de s’assurer qu’aucun document ne leur avait échappé.
Ces entretiens ont permis de révéler que seules neuf universités avaient commencé à mettre en place un embryon de politique d’encadrement
Seules trois universités ont répondu à la missive: Lyon Est, Angers et Toulouse Purpan. Avec 5 points sur 26, la première obtient la meilleure place du classement. Dans son courrier, l’université lyonnaise a rappelé son opposition à l’organisation d’examens par les firmes pharmaceutiques, ce qui, bien qu’interdit, a toujours lieu de manière détournée, selon Jean-Sébastien Borde. L’université d’Angers, sur la seconde marche du podium, a précisé l’existence d’un enseignement optionnel sur les conflits d’intérêts pour les étudiants de quatrième année, tout en indiquant que, «compte tenu de la situation financière actuelle, les universités ne pouvaient se passer des financements privés». Ce que fait pourtant l’université de Lyon Est. À Angers, les événements financés par les entreprises pharmaceutiques sont autorisés, à condition qu’ils ne soient pas estampillés comme des enseignements. Quant à l’université de Toulouse Purpan, elle a fait savoir qu’elle ne donnerait pas d’information, en raison du caractère jugé illégitime de la démarche.
Une zone de non-droit
Faute d’obtenir des réponses de la part des responsables d’université, les auteurs de l’étude se sont tournés vers des enseignants et des étudiants. Ces entretiens ont permis de révéler que seules neuf universités avaient commencé à mettre en place un embryon de politique d’encadrement ou bien à dispenser une formation sur les conflits d’intérêts. Par ailleurs, aucune université n’impose à ses enseignants de déclarer leurs liens d’intérêts, alors même que cette démarche est obligatoire depuis mars 2016. «Nous ne voulons pas pointer du doigt un individu, mais un système», met en garde Jean-Sébastien Borde.
«Plusieurs études montrent que cela a des conséquences importantes sur la prescription des futurs médecins»
Dr Borde, coauteur de l’étude et néphrologue à l’hôpital Saintonge, à Saintes
«Les entreprises ont une charte qui régit les relations de leurs représentants avec les médecins, mais les facultés, elles, n’ont même pas le début d’une réflexion sur ce qui est acceptable ou non», s’exaspère le Dr Borde, en précisant que le but n’est pas de couper les liens avec les firmes, mais de les encadrer.
« Aux États-Unis, de nombreuses facultés de médecine ont introduit des réglementations plus strictes des conflits d’intérêts. (…) Nous pensions que de telles mesures avaient été prises en France, suite au scandale sanitaire du Mediator, survenu en 2009-2010f », écrivent les auteurs. Force est de constater que, dans l’Hexagone, l’université est encore une zone de non-droit.
Si les notes attribuées aux universités semblent à première vue d’une sévérité excessive, elles sont symptomatiques de certains dysfonctionnements sanitaires. « Aujourd’hui, la présence des laboratoires dans les universités n’est pas un sujet, car la plupart des professeurs ont des liens d’intérêts et considèrent que cela ne les influence pas, explique le Dr Borde. Or plusieurs études montrent que cela a des conséquences importantes sur la prescription des futurs médecins. »
Avec cette étude, le Dr Borde et son équipe espèrent susciter une prise de conscience, tant de la part des étudiants que des doyens. « Cette année, nous avons prévu de mener une nouvelle évaluation de ce type dans les centres hospitaliers universitaires, où l’influence des firmes sur les étudiants en stage est plus importante », conclut le Dr Borde.