Changer le sens des mots ou modifier l’Histoire fait partie des armes de guerre les plus usitées. L’Empire britannique en son temps, ou les États-Unis pour ne citer qu’eux, en ont largement abusé. Depuis la création de l’État d’Israël, les limites du mensonge ont été repoussées de façon spectaculaire. Jamais une nation n’avait autant falsifié et usurpé l’identité religieuse, historique et territoriale comme le fait Israël.
Jamais une nation, qui porte dans sa dénomination le nom de Dieu associé à un signe kabbalistique sur son drapeau, n’a autant transgressé ses ordres, semé le chaos et massacré de manière cruelle, tout en se parant de l’habit religieux et affirmant haut et fort ne suivre que le dessein du créateur.
L’aboutissement de tous ces débats importe peu ; l’essentiel est là : on parle de la force de frappe israélienne, on valide sa puissance de feu atomique. Le but est atteint. En l’espace d’un instant, Israël est passé du petit État frêle voué à une destruction à court ou moyen terme à l’une des nations les plus puissantes du monde, faisant partie du cercle très fermé des pays disposant de l’arme atomique. Le sous-entendu est terrifiant : celui qui osera affronter une nation atomique se verra irrémédiablement rayé de la surface du globe (ou de la galette cosmique si l’on est adepte de la théorie de la Terre plate).
La dissuasion nucléaire, quelle idée lumineuse ! Dans le domaine de l’ingénierie sociale, on a rarement fait mieux. Après le “diviser pour mieux régner”, voilà qu’Israhell tient sa propre maxime : “effrayer pour mieux exister”. Mais s’il y a dissuasion, c’est bien pour une raison particulière.
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