Donc, elle ne se souvient pas qu’il y a quelques mois les médias parisiens expliquaient à la multitude qu’il était hors de question d’éteindre un chauffe-eau à distance via le compteur Linky, que c’était une vulgaire fake niouze. L’hebdomadaire Le Point avait publié tout un article afin de débunker cette affreuse fausse nouvelle. Nous apprenons aujourd’hui, par un article publié dans la tribune, que le gouvernement prévoit de mener un test grandeur nature afin de limiter la consommation d’énergie de 200 000 compteurs Linky ! Nous sommes donc bien dans la volonté de contrôler la consommation de chaque citoyen comme le dénonce les anti Linky depuis le début.
Faut-il rappeler également que l’accusation contre ce compteur de produire des effets indésirables importants chez certaines victimes a été également démenti par les médias officiels avant que la justice n’en décide autrement en confirmant sa dangerosité ! C’est toujours le même schéma, la même triste histoire, vous avez les médias officiels soumis à la Doxa gouvernementale qui vont nier la réalité puis quelques années plus tard cette dernière s’impose, comme toujours.
Dans un projet de décret consulté par La Tribune, celui-ci prévoit ainsi de mener un test grandeur nature, consistant à limiter la demande d’électricité de quelque 200.000 Français équipés d’un compteur Linky, sans recours ni indemnisation possible.
Les ménages en question devraient se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures, sur une période courant jusqu’au 31 mars 2024.
Voilà qui ne va pas calmer la défiance des opposants à Linky. Alors que le gouvernement assure qu’il prévoit une « tension moindre » sur le réseau électrique cet hiver, éloignant la menace du tant redouté blackout, un projet de décret montre que ce risque n’est pas définitivement écarté. Effrayé à l’idée de devoir opérer des coupures tournantes si le courant venait à manquer, l’exécutif cherche en effet à modifier la réglementation pour tester unilatéralement la réduction de puissance électrique chez quelque 200.000 Français équipés d’un compteur Linky. Et pour cause, ces derniers permettent, grâce à des ordres envoyés en avance, d’abaisser temporairement le seuil de puissance maximale pouvant être soutirée par un client.
Objectif affiché : « déterminer s’il est possible techniquement de mettre en œuvre une nouvelle mesure hors marché […] si la disponibilité des moyens de production d’électricité est moindre », peut-on lire dans le document. Et ce, pour « réduire ou éviter le recours au délestage », c’est-à-dire l’organisation de coupures d’électricité localisées et réparties sur le territoire.« L’idée, c’est que certains clients soient forcés de consommer un peu moins, plutôt que de devoir éteindre complètement la lumière à un endroit », précise une source proche du dossier.
Méthodes « soviétiques »
Concrètement, les ménages en question devront se contenter d’un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores », sur une période courant de la date de publication du décret jusqu’au 31 mars 2024. L’expérimentation pourrait avoir lieu un jour ouvré « entre 6 h 30 et 13 h 30 et entre 17 h 30 et 20 h 30 », pendant une durée maximale de 4 heures, sans aucun recours ni indemnisation possible de la part de l’État.
De quoi déclencher l’ire de plusieurs parties prenantes. « Le texte a été préparé sans associer les représentants des consommateurs et les fournisseurs », note-t-on à l’Anode, l’association professionnelle des fournisseurs alternatifs d’électricité et de gaz, qui n’est cependant « pas en désaccord sur le fond ». « Si vous vous chauffez avec une pompe à chaleur (PAC), celle-ci risque de tirer trop fort et donc de faire sauter le courant chez vous ! », affirme un fournisseur d’énergie ayant requis l’anonymat, dénonçant des méthodes « un peu soviétiques ».
Passer la pointe sans encombre
Depuis des mois pourtant, l’exécutif encourage les Français à souscrire volontairement des offres dites « à pointe mobile », qui incitent à diminuer sa consommation d’électricité durant les heures ou jours de pic de consommation, en augmentant les tarifs à ces moments précis. Le ministère de la Transition énergétique s’est d’ailleurs félicité, ce jeudi 12 octobre, du succès de ce type d’abonnement, et notamment de l’offre Tempo d’EDF dont « le nombre de clients a doublé en un an ».
Ce projet de décret signifie-t-il qu’une telle stratégie ne suffira pas, malgré l’optimisme affiché ? « La priorité absolue du gouvernement, c’est de passer la pointe sans encombre », embraye un fournisseur.
Interrogé, le ministère de la Transition énergétique se veut pourtant rassurant :
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