L’Iran cible terminale du terrorisme
Nous rappelions, en rendant compte du diner d’Auvers sur Oise où démocrates laïques syriens et Moudjahidines du peuple de madame Radjavi, marxisto-musulmans formés en secte, pactisaient pour annoncer leurs buts de guerre, que l’Iran était le but essentiel de cette terreur sur le modèle bolcheviste ancien. Les autorités iraniennes annoncent avoir éventé pareil “complot des poudres” – pour reprendre un épisode ancien de la guerre civile anglaise – d’une ampleur inégalée, et aurait touché la société, bref terrorisé la population. Qu’il y ait un terrain propice à ce genre de si mal nommé djihadisme, l’assassinat systématique des savants atomistes en plusieurs années suffirait à le prouver. D’autres attentats, appuyés sur des réseaux bien implantés recrutant non seulement des fanatiques, mais aussi disposant, comme le font les Moudjahidines en question, de complicités dans un vaste pays autrefois sous contrôle du parti communiste dit Toudeh et tirés par les même ficelles de l’Ouest comme de l’Est encore rouge, peuvent se produire dans le Béloutchistan dont l’autonomie fut favorisé par la Grande Bretagne, en tout temps. Les terroristes ont frappé plusieurs fois, ces dernières années.
L’on s’étonnera donc moins des atermoiements des USA envers l’Iran, de leur renforcement de Daech en Syrie au même moment où l’on clame que les frappes de la coalition diminuent son importance. L’on laisse entendre que les attentats suicide expliquent que l’armée régulière lâche prise, et ceci est répété par la presse anesthésiant ses lecteurs et les fourvoyant, alors que le fait est plus simple : le terrorisme est équipé et encouragé, ses armées renforcées, et ce d’autant plus que les accords russo-sionistes et russo-occidentaux ont pour résultat pratique de laisser traîner les opérations pour aboutir à deux résultats, l’affaiblissement de l’État et de l’armée syrienne et des milices et volontaires la soutenant, l’attribution d’une terreur révolutionnaire anti iranienne à quelque internationale sunnite aussi mystérieuse que le fut Al Qaida, car le pays, depuis notre seizième siècle est de prédominance chiite, mais non point entièrement, et cette déclaration de guerre, toute clintonienne, de ce treize juin, dans l’Oise, sorte de résistantialisme ou front uni terroriste contre l’Iran, ressemble à un coup de clairon de pareille offensive.
…fusion du marxisme extrême iranien coloré d’islamisme et relevant d’une hystérie de gourou, avec le laïcisme ou le maçonnisme, libéralisme affiché de cette opposition prétendue démocratique…
La population iranienne est vraisemblablement visée comme telle, et non point tel ou tel cadre. Le fait gravissime et point suffisamment relevé par la presse mainstream comme on aime à dire, est la fusion du marxisme extrême iranien coloré d’islamisme et relevant d’une hystérie de gourou, avec le laïcisme ou le maçonnisme, libéralisme affiché de cette opposition prétendue démocratique, choyée par les oligarques de l’Est et de l’Ouest au mépris de la volonté populaire d’exister comme État, tournée vers une seulement préoccupation, celle d’être ou de ne pas être.
Ces dames d’Auvers sur Oise ajoutaient à leur féminité, celle d’Esther, dans le livre “biblique” du même nom, la fabuleuse initiatrice ou conseillère du massacre de 75.000 Persans dans l’antiquité, fait historiquement non avéré du reste, mais qui rend ces hallucinations encore plus symptomatique de la dégénérescence de ceux qui bâtissent leur tyrannie sur l’effroi d’autrui !
Ces considérations sur l’ombre grandissante du terrorisme en Orient et qui vise surtout l’Orient – et l’Occident que par ricochet – donnent raison à la sévérité de l’Imam Khomeini contre les mouvements révolutionnaires du genre de ceux qui sont reçus sous nos lambris dorés. Le seul espoir est cette défaite actuelle des terroristes en Iran, sans omettre de citer la fidélité de l’armée syrienne qui fait honte aux louvoyeurs de la Muslim Bretherhood, ou Fraternité Musulmane, aux initiales bien reconnaissables.