Il est tout de même insupportable de constater que ce monstre démoniaque, prédateur d’enfants, sévissait depuis au moins 2014 et qu’il a fallu 6 ans pour qu’il soit arrêté. C’est dire à quel point la police française n’est pas du tout à la hauteur de la menace pédocriminelle. Faut-il ajouter que l’arrestation n’a été possible qu’avec la participation de services de police internationaux. Comment est-il possible d’accepter un système de surveillance et de contrôle ultra efficace de la population entière, que ce soit sur la route par les radars, lors d’un stationnement en ville via des caméras de surveillance, le contrôle des revenus avec le croisement de tous les fichiers (CAF, Sécu, chômage, fisc, banque…)… et de l’autre côté une totale incapacité à protéger les enfants, les membres les plus fragiles de la société, de criminels multirécidivistes qui agissent en toute impunité ?
On aimerait également savoir pourquoi la justice et les médias ne veulent pas donner le nom de ce pédocriminel le plus recherché au monde ?!
Trois ans après son interpellation à Frontenac, le 7 juillet 2020, « une des dix cibles prioritaires mondiales » va être jugée à la cour d’assises de Bordeaux. Le procès aura lieu du mercredi 29 novembre au vendredi 1er décembre.
Les chefs d’accusation retenus contre l’homme de 43 ans, habitant à l’époque à Frontenac, sont les suivants : détention, enregistrement et diffusion en bande organisée d’images pédopornographiques.
Également pour viols incestueux commis sur un mineur par un ascendant et agressions sexuelles incestueuses sur un mineur de 15 ans par un ascendant. Incarcéré depuis le 9 juillet 2020 au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan, le quadragénaire a vécu douze ans dans cette commune, avec son épouse et ses enfants.
Marié, père de famille, cantonnier…
« Monsieur tout le monde » était cantonnier dans les villages voisins à Daubèze, Cessac et Baigneaux. Inconnu des services de police et de la justice, il présente un profil lambda : marié, père de famille, intégré avec une profession, travaillant dans une collectivité locale. Autant dire qu’il était bien installé à la campagne.
Mais dans le dos de sa femme, il aurait permis « à des milliers d’internautes dans le monde d’avoir accès à des photographies ou vidéos à caractère pédopornographique » via des réseaux en ligne sur le darknet. « C’était un super administrateur de sites pédopornographiques, qui ressemblait à Monsieur tout le monde », avait résumé Eric Bérot, chef de l’office central pour la Répression des Violences aux Personnes (OCRVP), la structure policière qui a mené l’enquête et avait repéré ses agissements en 2014.
Les enquêteurs français ont pu mettre la main sur l’habitant de Frontenac, qui échangeait en anglais sur ces sites, grâce à son adresse IP.
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