Encore une victime du progrès et de la modernité occidentale. Ota Benga dont la famille fut assassinée et lui exposé tel un singe dans le but de conforter la théorie stupide de l’évolution des espèces. Ce n’est qu’un crime de plus commis par l’homme le plus dégénéré que l’histoire humaine exposera aux générations futures. Cet homme blanc, moustachu, au costume impeccable ne t’arrive pas à la cheville. Il n’égalera ni ta sagesse, ni ton humanité et encore moins ton intelligence. Et dire qu’il te traitait de sauvage ! Quelques années ont suffi pour prouver au monde qu’il était fou et que ses théories étaient non seulement fumeuses et foireuses, mais totalement fausses. Le résultat de ses hérésies multiples l’a conduit au fond du précipice. Paix à ton âme, mon frère.
En 1904, au Congo, le pygmée Ota Benga fut capturé par l’homme d’affaires Samuel Phillips Verner. L’épouse d’Ota Benga et ses deux enfants furent assassinés. Enchaîné puis enfermé dans une cage, Ota Benga fut emmené aux Etats-Unis où des chercheurs évolutionnistes proclamèrent qu’Ota Benga n’était pas très différent d’un orang-outan. Pour confirmer la théorie de la macro-évolution des espèces, ils lui ont retiré son statut d’être humain et conféré le statut d’un animal : le chaînon le plus proche de l’homme. Ota Benga fut exhibé dans l’exposition universelle de Saint Louis avec des singes.
Dans le cadre d’une exposition destinée à promouvoir le Darwinisme, Ota Benga fut ensuite présenté comme un ancêtre de l’homme dans le zoo Monkey house de New York. Ota Benga était enfermé avec des chimpanzés, un gorille et un orang-outan. Deux ans plus tard, il se suicida. Son suicide a été annoncé en 1916 dans le bulletin “Zoological”.
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