Attention chers amis, vous allez devoir répondre aux questions de la DGSI, comme cela a été le cas des journalistes pour une fumeuse histoire de sûreté nationale bla bla… ! Il est interdit, sous le régime Macron, de communiquer sur le sujet des ventes d’armes qui massacrent les civils yéménites. Pas bien ! Faut continuer à parler des Kardashian, de l’héritage des Halliday, de foot, tennis, cinéma et autres sujets aussi futiles que sans intérêt dans la conjoncture particulièrement difficile que traverse le pays.
Depuis près de quatre ans, un conflit meurtrier fait rage au Yémen.
Plusieurs milliers de civils ont été tués, dont un grand nombre dans les frappes aériennes effectuées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui soutiennent le gouvernement yéménite. Des maisons, des écoles et des hôpitaux ont été totalement détruits, au moyen d’armes fournies par des pays occidentaux.
Certains pays, tels que l’Allemagne, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la Suède ou encore les Pays-Bas, ont déjà fait le choix de suspendre leurs ventes d’armes meurtrières vers les pays de la coalition.
La France, qui compte parmi les premiers fournisseurs d’équipements militaires de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis – aux côtés principalement des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Espagne ou encore du Canada – continue de les approvisionner en armes, malgré un risque élevé qu’elles puissent servir à faciliter ou commettre des violations graves des droits humains au Yémen.
Le manque de transparence de la France sur ses transferts d’armes en général et l’absence de tout contrôle parlementaire, ne permettent pas aujourd’hui de s’assurer qu’elle respecte ses engagements internationaux, tel que le Traité sur le commerce des armes.
Nous devons faire pression sur la France, afin qu’elle mette un terme à ces transferts irresponsables d’armements qui risquent de contribuer à des violations des droits humains et à la souffrance des civils.