Ce qui est extrêmement intéressant et très grave dans cette affaire c’est qu’au même moment, ces militaires vendaient, d’un côté des armes à des petites frappes du banditisme et de l’autre côté à des sympathisants de l’extrême droite. Rien de mieux pour faire exploser une guerre civile dont beaucoup rêvent et notamment un certain nombre de sayanim très médiatiques…
Les dix personnes placées en garde à vue mardi sont soupçonnées d’avoir fourni des armes à des trafiquants de drogue et des sympathisants d’ultradroite.
C’est un très gros coup de filet qu’a réalisé la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne dans les cercles discrets des passionnés d’armes. Dix personnes ont été interpellées dans plusieurs régions de France et placées en garde à vue, mardi 12 janvier, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juin 2020 notamment des chefs d’acquisition, de détention, de transport d’armes et d’association de malfaiteurs. Selon nos informations, six de ces interpellés sont des militaires en activité ou de jeunes retraités du ministère de la défense.
Ce réseau relativement atypique par son ampleur et sa proximité avec les milieux du narco-banditisme est notamment soupçonné d’avoir fourni des armes à des trafiquants de drogue et des sympathisants d’ultradroite. Les faits doivent encore être consolidés par les gardes à vue en cours, mais pour certains des interpellés, la question se pose de savoir si ces armes auraient pu servir à nourrir, dans des délais encore à établir, un projet d’action violente. L’un d’entre eux était connu pour être un sympathisant d’extrême droite tandis qu’un autre était « fiché S » en raison de ses liens avec l’ultradroite.
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