Il est très intéressant de constater l’importance du lobby gay dans les instances dirigeantes du FN ou tout simplement de la nouvelle extrême-droite islamophobe. Ce qui dérange le plus, c’est le fait que des catholiques tradi, des chrétiens, fassent semblant de ne pas le voir, au point de prendre un R. Camus comme allié alors qu’ils étaient les pires ennemis la veille… et continuent de l’être aujourd’hui d’ailleurs sauf qu’ils ne le savent pas encore ou font mine de l’ignorer. Cette alliance malsaine contre l’islam et les musulmans ne peut être victorieuse pour les raisons que tout esprit sain devine. Elle laisse également deviner, en filigrane, que le combat de certains n’a rien à voir avec Dieu ou la religion, mais qu’il est exclusivement racialiste, donc imbécile.
Comment un adepte des backrooms peut-il avoir le culot de parler civilisation ?!
Comment peut-on passer, de chroniqueur de Gai Pied (revue LGBT par excellence, aux articles plus que blasphématoires et pro pédophiles !) et auteur de Tricks, à chantre du combat pour la défense de la civilisation française ?
Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons ce genre de contradictions et de chutzpah, Alain Soral est celui qui a excellé dans ce domaine puisqu’il est passé lui aussi par les backrooms. Malgré cela, n’a-t-il pas dit, sans même rougir de honte, que si le Christ revenait, celui-ci se tiendrait à sa droite ? (Pardon pour ce blasphème) ! Pour finir, faites attention, l’Histoire vous observe et ne manquera pas de se moquer de ce genre d’alliance hypocrite.
Qui se souvient que l’écrivain polémique, idole des fachos, était dans les années 1970 une figure de la cause homosexuelle et un auteur adoubé par la gauche intellectuelle ? Retour sur un parcours marginal, de Roland Barthes à Robert Ménard.
À l’Espace Champerret, Radio Courtoisie célèbre son anniversaire et Renaud Camus fait salle comble. « Le plus grand écrivain français d’aujourd’hui », s’enflamme le patron de la station, Henry de Lesquen. […] Ce dimanche 12 juin, Renaud Camus vient donner une « causerie » sur son thème fétiche, « le grand remplacement », thème qui lui vaut la popularité d’un Drucker dans les cénacles avant-gardistes de l’extrême droite.
Résumons : la France est colonisée par « l’empire arabo-musulman », le « peuple français indigène » risque de disparaître, submergé par des hordes de « néo-Français », nos gouvernants sont des « collabos » et « le ramadan est le Festival de Cannes de cette colonisation – on voit nos collaborateurs s’empresser dans les mosquées ». Icône facho, acclamée ici à Paris, ou quinze jours plus tôt à Béziers, lors des rendez-vous de la droite dure, organisés par Robert Ménard. […]
L’Obs