En réalité le système de retraite est très simple, il consiste à cotiser durant nos années de travail pour nous assurer une retraite décente à l’issue de 45 années de dur labeur. La retraite par répartition qui était gérée par l’État était garantie et protégée des vicissitudes et des magouilles des marchés financiers. Maintenant, ces techniques de retraite par capitalisation vont permettre aux grands financiers rapaces et apatrides de jouer avec les cotisations des travailleurs et finir avec des scandales aussi lourds et catastrophiques que ceux que l’on a pu observer aux États-Unis lors de la crise financière. Dans tous les cas, il sera judicieux pour chacun de se constituer son propre capital en dehors de toutes ces structures qui ne garantissent absolument plus rien, vu les voyous qui nous dirigent, souvent issus des milieux banksters…
Dans son 20 Heures du 9 octobre, France 2 se penche sur la retraite. Parmi les sujets abordés : la capitalisation.
Épargner pour compenser une retraite trop faible, c’est le cas de 10 millions de Français qui ont décidé de miser sur la capitalisation. Alors, va-t-on vers une privatisation d’une partie des retraites ? Premier placement pour les vieux jours : l’assurance vie et le plan d’épargne retraite populaire. Aïssata Meurisse, 53 ans, est assistante de direction. Quand elle cessera son activité, elle perdra 30 % de ses revenus.
Une capitalisation qui fait débat
Alors, chaque mois elle met de côté sur son assurance vie 50 euros et 100 euros sur son plan d’épargne retraite populaire, le PERP. Il lui rapportera au final 35 000 euros bloqués jusqu’à sa retraite. La capitalisation est souvent utilisée par les indépendants quand leurs pensions sont faibles. Ils peuvent souscrire un contrat Madelin qui leur est réservé. Mais cette retraite par capitalisation fait débat. La droite veut la développer, tandis que pour la gauche, elle est source d’inégalité.