Cela se passe en Australie, mais nos élites pourraient s’inspirer de cette mesure draconienne portant atteinte au libre choix des parents. Ces derniers sont de plus en plus nombreux à manifester une grande réticence aux vaccins dont on sait qu’ils peuvent entraîner des effets secondaires graves et des handicaps sérieux, tout en sachant qu’ils ne garantissent pas la protection promise. Cette loi s’oppose à toute logique et elle est anticonstitutionnelle de surcroît, puisque l’on n’a pas le droit de forcer quelqu’un à se soigner ! Comme on ne peut pas forcer quiconque à vivre, en l’empêchant de se suicider par exemple. Tandis que les scandales sanitaires graves s’accumulent, tout ceci n’a pour objectif que de rendre malade un maximum de monde, rien d’autre.
“Pas de piqûre, pas d’argent”. La déclaration de Tony Abbott, le Premier ministre australien, fait polémique. Il a annoncé qu’il envisageait de priver d’allocations les parents qui refuseraient de faire vacciner leurs enfants.
Une proposition soutenue par l’opposition
“C’est une importante mesure de santé publique, a justifié le Premier ministre. Il est très important que nos familles et nos enfants soient le plus en sécurité possible.” La proposition, soutenue par l’opposition travailliste, devrait entrer en vigueur en 2016.
Des parents ont peur des vaccins
La mesure vise les parents hostiles à la vaccination. Beaucoup d’entre eux ont depuis quelques années peur que les vaccinations contre la rougeole, les oreillons ou encore la rubéole ne provoquent des graves effets secondaires, comme l’autisme.
Plus de 39 000 enfants non vaccinés
La controverse date de 1998, lorsqu’une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet avait semé la panique dans le monde anglo-saxon en faisant un lien entre vaccin ROR et autisme. “Ce choix de ne pas immuniser ses enfants n’a aucun fondement médical et ne devrait pas être soutenu par les contribuables”, a ajouté Tony Abbott dans un communiqué. Le taux de vaccination des enfants âgés de un à cinq ans est de plus de 90% en Australie. Selon les chiffres officiels, plus de 39 000 enfants de moins de sept ans ne sont pas vaccinés, soit une augmentation de 24 000 cas au cours des dix dernières années.
Une clause d’objection de conscience
Actuellement, les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants peuvent faire valoir une clause “d’objection de conscience” tout en continuant de percevoir une série d’allocations qui pèsent jusqu’à 15 000 dollars australiens (10 800 euros) par an et par enfant. Si les nouvelles mesures sont adoptées par le Parlement, ces parents ne toucheront plus ces allocations. Toutefois, les parents qui refuseront d’immuniser leurs enfants pour des raisons médicales ou religieuses continueront d’avoir le droit de percevoir certaines allocations même si les conditions d’accès seront restreintes.
- Source :
https://fr.news.yahoo.com
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