Lorsque certains occidentaux se demandent aujourd’hui pourquoi les peuples occidentaux ne réagissent pas à la dégénérescence vertigineuse de leur société, ils avancent comme explication une dévirilisation programmée des hommes et une déféminisation programmée des femmes. Mais ils n’arrivent jamais vraiment à définir cette virilité propre aux hommes.
Ils disent d’abord que c’est le courage, mais les femmes peuvent être bien plus courageuses que les hommes ! Ce n’est pas non plus la force physique puisque les femmes peuvent désormais développer autant de force physique que les hommes, jetez un œil à la dernière championne du monde d’haltérophilie, catégorie poids lourd. Ce n’est pas non plus l’abnégation, la détermination, l’endurance aux épreuves, ou le sacrifice de soi, puisque les femmes en sont tout autant capables que les hommes. La virilité est tout simplement un certain rapport aux émotions. Exemple : une femme rentre dans sa cuisine et aperçoit un serpent dans un coin, elle hurle et s’enfuit ; un homme viril est celui qui, gardant son sang froid, va trouver un moyen ingénieux pour mettre hors d’état de nuire le reptile sans s’en faire mordre, et le mettra finalement hors d’état de nuire. La virilité est donc cette capacité à dompter ses émotions dans des situations critiques ou périlleuses et à mettre toute sa force d’action au service de son intelligence pour repousser le danger… à dompter ses émotions comme on dresse un cheval sauvage… le cheval étant la plus belle conquête de l’homme… et l’esprit de conquête étant la plus haute virilité… conquête de la connaissance, du droit,… conquête amoureuse…
La virilité ce n’est pas laisser libre cours à ses sentiments, ses émotions, sa colère, sa haine, sa peine… Aujourd’hui les hommes se jettent à corps perdu dans le déballage, la décharge de leurs émotions, sentiments, par le biais de tous les supports médiatiques, et en particulier des réseaux a-sociaux virtuels. Rien n’est moins viril que le déballage des émotions, leur théâtralisation, leur hystérisation… ce penchant est propre aux femmes. Aujourd’hui, la théâtralisation a tellement explosé qu’elle a éclipsé la virilité. Pire, une théâtralisation explosive passe pour de la virilité ! La virilité c’est ce qui ne peut pas être simulé, démasqué, car rien n’y est masqué. La virilité authentique ne voit que des rapports de force à résoudre sans céder aux émotions, même au cœur de la guerre la plus meurtrière, et la féminité authentique ne voit que des sentiments à concrétiser en douceur… La féminité spiritualise les combats de la virilité, qui édifie les sentiments de la féminité. À eux deux, ils recréent la vie, la fécondent de nouvelles aurores. Voyons bien que la virilité n’est pas une brute sauvage. Qui étaient virils, les puissants Caïnites dépravés criminels ou Noé construisant l’arche pour protéger sa famille malgré les moqueries et les humiliations cruelles incessantes infligées par lesdits Caïnites ? Est-ce que les mafieux israélites trafiquants d’armes ou de drogues qui répandent la terreur sont virils ? Est-ce qu’un tueur en série est viril ? Est-ce que des hooligans répandant la dévastation sont virils ? Est-ce que bombarder des civils au napalm, à l’uranium appauvri ou enrichi, ou au phosphore blanc est viril ? Les parasites ne peuvent pas être virils même avec un costume à six cents soixante six mille euros.
Le triomphe de l’usure apatride a sonné le glas de la virilité et de la féminité.
Indiquons ici qu’étymologiquement “viril” vient de “vīra”, héros en sanskrit, la langue aryenne… “arya” voulant dire noble, en sanskrit. La trahison même musclée ne peut pas être virile, le fervent Sarkozy ne fut pas viril en vendant l’or de la France que De Gaulle s’était donné tant de mal à rapatrier. L’appât du gain, la cupidité ne peuvent pas être virils même avec trois putes de luxe dans une Ferrari, ou Lamborghini… Les oppresseurs ne sont pas virils mais les opprimés peuvent l’être en s’en libérant. Ce ne sont pas les brigands qui sévissaient en Grèce ancienne qui étaient virils mais Thésée qui les en chassa. Qui était viril, Renaud de Châtillon ou Guy de Lusignan ? Petit indice, Salah ad-Din coupa la tête de Renaud de Châtillon et offrit à boire à Guy de Lusignan. Il n’y a pas virilité sans combat inébranlable pour la justice et la vérité, tout comme il n’y a pas féminité sans quête d’amour et de vérité… deux chemins différents qui se rejoignent au bout du compte… deux chemins qui ont disparu aujourd’hui dans la société moderne… disparition qui explique pourquoi hommes et femmes ne parviennent plus à se rejoindre, pourquoi la famille se décompose, pourquoi la cohésion nationale se disloque et pourquoi les mœurs et la culture dégénèrent. Ces deux chemins ont disparu parce qu’ils ont été détruits, consciencieusement détruits dans le sillage et aux bénéfices d’une clique d’usuriers apatrides haïssant toute virilité d’une haine inextinguible, et souillant toute féminité de leur phénoménale lâcheté… une clique de serpents qui nous étranglent en capitalisant les plus mauvais penchants des femmes, simulacre, dissimulation, manipulation, ruse, mensonge… mauvais penchants qui font loi aujourd’hui, et pire encore, qui passent pour de la sagesse… les sages de Sion.
Le triomphe de l’usure apatride a sonné le glas de la virilité et de la féminité. Cette dictature usuraire ne sera renversée qu’en renouant virilité et féminité… tels Pingala et Ida se rejoignant en s’unissant en l’Éternel.