Le castrisme, une imposture !
La mort de Fidel est la fin d’une mascarade sanglante, et son influence aura été aussi néfaste que celle de “ce cochon de Walter”, comme Staline entendait désigner Tito ! Ils ont été comme des pommes pourries qui gâtent tout ce qui entre à leur contact, le mensonge enveloppe toutes leurs actions.
L’on a l’habitude de représenter le “régime” qu’il fit tomber, avec l’appui américain, de Fulgencio Batista comme la pourriture même, qui justifierait que l’appui du diable, fût-il communiste, vienne au secours du peuple réduit à la prostitution – alors que cette dernière est toujours aussi florissante, sinon plus, vu l’immigration touristique ! L’on oublie que sous la présidence de ce métis très prononcé, qu’était Batista, puisque plusieurs races s’unissaient en lui, dont la chinoise même, la situation du parti communiste fut légalisée, qu’il “reçut des fonds du gouvernement” comme il est écrit dans le livre de l’universitaire roumain exilé, Traian Romanescu, traduit par lui en espagnol “La Gran Conspiracion” (Mexico, 1984, 480 pages. p. 466) pour éditer le journal “Hoy” (Aujourd’hui)… Le communiste Carlos Rafael Rodriguez, directeur de “Hoy”, poursuit l’analyste roumain, fut ministre de Batista. Il en va ainsi pour un autre chef communiste du Parti Socialiste Populaire, et recteur, à la date du livre, de l’université de la Havane, exerçait alors librement sa charge de professeur de l’enseignement secondaire. Batista, que la presse sioniste brocarde maintenant pour avoir été le chef du seul gouvernement hispanique américain à refuser la résolution 181 des Nations Unies séparant le mandat britannique de Palestine en deux États, à la demande, comme nous avons eu l’occasion de le dire, de Staline, par la voix de Gromyko, en 1947, se tint à distance des “rouges”. En juillet 1953, Fidel Castro, étudiant des Jésuites, vieil agitateur étudiant rouge, descendant de “marranes”, précise p. 467, Traian Romanescu, “établis au quartier Moncada de Santiago de Cuba, donna le départ d’une guerre civile.
Il faut rappeler que ce même frère de Castro que l’on voit photographié récemment ranimer les flammes de Hanuka, à la Synagogue de la Havane, a fait ses études à Moscou, en Soviétie et organisa avec ce Che Guevara dont on ne dit pas le nom complet, Lynch – lequel avait participé aux crimes, oubliés aujourd’hui par la presse mainstream, du colonel Arbenz au Guatemala – l’invasion de Cuba.
Le journaliste US Herbart Mathews a fait beaucoup pour étendre la popularité de Fidel Castro, le présentant comme un Robin des Bois moderne, qui luttait pour la démocratie. C’est dire que le soutien de Castro n’était pas seulement populaire, mais venait de l’establishment US. Toute la mythologie castriste a été une conjugaison des efforts de l’Est et de l’Ouest.
Son premier soutien fut obtenu d’Eisenhower qui interdit toute vente d’armes à Batista, alors que nos professeurs socialistes bourrent la tête de notre jeunesse des abominables soutiens américains à ce dictateur infâme !
…mais l’homme est buté ! Dieu ne l’aide que s’il le mérite !
Au dernier moment du débarquement des anticommunistes de la “Playa Giron”, ce fut le délégué au Nations Unies Adlai Stevenson, maçon et plus même, qui refusa l’appui aérien ultime aux patriotes, ce que confirma dans la nuit Kennedy !
Toute une mythologie castriste s’embrase ainsi au feu de la vérité, car elle n’est que du bois sec, un tas de cartons dont on décore un théâtre communiste !
L’on pourrait ajouter à la liste les liens constants, malgrè l’interruption officielle des relations en 1973, entre l’entité sioniste et l’appareil communiste, et chacun sait l’hommage rendu à l’entité sioniste dans l’inauguration de la place de l’Holocauste, à la Havane, par une grande ménorah à sept branches !
Il suffit de feuilleter ce terrible livre des souffrances cubaines pour mesurer les conséquences de ces mensonges idéologiques, auxquels les semi-habiles se laissent prendre, car l’on vit dans un monde superficiel, où l’on croit nouveau et révolutionnaire ce qui n’est qu’une recette de la tyrannie.
Il y aura une place Fidel Castro ou une rue donnée par Hidalgo, la parisienne rouge, comme il y a des lieux baptisés Robespierre, une place Danton, et j’en passe.Ce chapelet du diable sera égrené jusqu’à la fin des temps, libération du progrès satanique.
Pensons aux victimes de ces camps d’épuisement, à ce peuple bien soigné, bien instruit nous disait-on, ce qui n’est pas faux mais incomplet, car il était trompé, avili, et comme toute masse comprimée par le communisme croit sortir de l’enfer en se jetant dans la gueule du loup américain !
La même chose s’est produite, au dix-neuvième siècle ; l’on célèbre à Cuba un José Marti, héros prétendu, statufié à Santiago de Cuba, avec l’équerre et le compas, orateur en loge, et qui aboya contre l’occupation espagnole, alors que tout était espagnol à Cuba, et ce jusqu’à ce qu’ayant ainsi fragilisé le pays par des révolutions chroniques, le Théodore Roosevelt régnant, fit sauter un cuirassé USS Maine dans la baie de Cuba, en accusa les Espagnols par une presse déchaînée, qu’on nomma la presse jaune, puis, par une guerre préméditée, s’empara de la colonie espagnole des Philippines, prenant ainsi pied en Asie. Tel est le résultat des révolutions, de faire avancer la machine à broyer les peuples, et ce du bolchevisme au daechisme, mais l’homme est buté ! Dieu ne l’aide que s’il le mérite !
Le castrisme, dernière pièce de théâtre de la maçonnerie internationale, a perdu un acteur, mais les spectateurs en demandent un autre, car le spectacle est continu !
Pierre Dortiguier