“Venez me chercher” leur disait-il du haut de son arrogance au moment de l’affaire Alexandre Benalla. Il faut croire que l’exécutif a été vraiment pris de panique lors de l’Acte IV du 8 décembre dernier puisqu’un hélicoptère était apprêté afin d’exfiltrer au plus vite et en toute sécurité Emmanuel Macron de l’Élysée ! Décidément le système est, malgré les apparences, tel un château de cartes, prêt à s’effondrer à la moindre brise de révolte…
L’Élysée était en mode château fort, samedi 8 décembre pour l’acte IV des Gilets jaunes.
Si Emmanuel Macron est bien resté sur place, tout était prêt pour l’emmener loin de l’agitation parisienne si la journée tournait mal.
« Qu’ils viennent me chercher. »
On s’en souvient, c’est ce qu’avait dit Emmanuel Macron au moment de l’affaire Benalla. Des Gilets jaunes s’en sont souvenus et, avant la manifestation du samedi 8 décembre, ont assuré vouloir marcher sur le palais présidentiel.
Du coup, l’Élysée était placé sous très très haute surveillance, raconte Le Canard enchaîné. On ne badine pas avec la sécurité du chef de l’État.
Cinq cents gardes républicains, la centaine de policiers et gendarmes du Groupement de sécurité de la présidence de la République ont été mobilisés, avec tout leur attirail lances à eau, drones, etc. Aux autres personnels, il avait été demandé aux personnels de rester au chaud, chez eux.« Jupiter est resté de marbre »
À l’extérieur, un hélicoptère était placé au cas où…
Autour, un no man’s land avait été sécurisé comprenant la Concorde, l’Élysée ou l’Assemblée nationale, sans compter les 8000 membres des forces de l’ordre postés à Paris, avec en sus quelques blindés de la gendarmerie.
Bref, une journée sous haute tension. Où finalement, il y a bien eu de la casse, mais fort heureusement pas de tentative de putsch.
Et pendant ce temps-là, « Jupiter, selon plusieurs témoins, est resté de marbre », note l’hebdomadaire satirique.
Le Dauphiné