La vidéo postée par Quéquette (L. James) et me concernant portait un titre faisant référence au travail d’un certain Antonin Artaud, son audio Pour en finir avec le jugement de Dieu. Le titre à lui seul en dit long sur la volonté blasphématoire de l’homme de théâtre. Mais qui est A. Artaud ? Comme toujours beaucoup en parlent, peu le savent. Il suffit au néophyte d’aller sur sa page Wikipedia, nul besoin de volumes importants de lecture. On apprend dans cette page que le gars était un grand malade mental, hospitalisé à plusieurs reprises et de longues années, complètement empoisonné au mercure puisqu’à l’époque ce métal lourd était considéré comme un médicament ! Le père d’Artaud, Antoine Roi, et sa mère, Euphrasie Nalpas, sont cousins germains car ses deux grand-mères sont sœurs, toutes deux originaires de Smyrne (Izmir) en Turquie ! Rien que ça. Ce qui, vous en conviendrez, laisse songeur… Comprenne qui pourra et dirais-je encore, qui voudra !
« En 1936, Artaud part pour le Mexique et se rend à cheval chez les Tarahumaras pour être initié aux rites du soleil et du peyotl (alcaloïde utilisé par les chamans) ». Devinez quoi ? « Au début du XXe siècle, Aleister Crowley met en scène une version théâtrale des Mystères d’Éleusis de la Grèce antique, en proposant aux spectateurs une boisson à base de peyotl, afin de leur permettre de mieux percer les mystères » (source Wikipedia). Il était courant à l’époque que certains artistes écrivent et cherchent l’inspiration sous l’effet de ces drogues hallucinogènes. Encore une fois, comportement très catholique et très sain, on voit bien où ceci l’a mené. Car à vrai dire, il est simple de juger un homme sur terre, il suffit de se référer au bilan de sa vie terrestre dans un premier temps, puis d’observer la nature et la portée de son influence sur les générations futures, en d’autres termes, d’en mesurer l’impact. Prenons l’exemple d’un grand adepte d’Artaud (en dehors de M.-É. Nabe ou L. James) : Romeo Castellucci, auteur de « Sur le concept du visage du Christ » avec jet d’excréments sur son Saint visage ! Voici un extrait d’une ITW écrite dans laquelle on apprend qu’Artaud était un adepte de la kabbale, de la Rose-croix (maçonnerie ésotérique, sorcellerie) et du gnosticisme. Il faut absolument lire cette ITW pour mieux comprendre qui il était et qui a-t-il influencé par son œuvre. En voici donc un extrait :
Bref, la Genèse m’effraie beaucoup plus que l’Apocalypse. La terreur de la pure possibilité est là dans cette mer ouverte à toute possibilité. Et là je me perds dans la forme. Car l’Ange de l’Art c’est Lucifer. C’est le premier Être qui endosse et assume le costume et les vêtements d’un autre pour Être. Il a dupliqué le langage et l’a traduit, il est à lui seul l’art de la transformation. Il vient de la région du Non-Être. L’unique possibilité pour lui de revenir dans la zone de l’Être est de le faire dans la voix, le corps, le nom d’un autre, et ça, c’est le théâtre. Cette zone de non-être est la condition génitale de chaque création, elle permet cette nécessaire destruction qui conjure et détourne toutes les superstitions.
Encore une fois, on trouve ces dégénérés, complétement siphonnés, prétendre représenter l’élite intellectuelle et imposer ses visions pathologiques du monde. Dans l’un des derniers textes d’Artaud, ouvrage posthume, Vie et mort de Satan le feu, « on y découvre un Artaud hanté par l’astrologie, l’alchimie, les philosophies orientales, le Livre des morts Tibétains… » selon le lien suivant.
L’attrait maladif d’Artaud pour la matière fécale ne pouvait que finir en pièce de théâtre, jetant des fèces sur le Saint Christ. L’Occident est dirigé intellectuellement, paradigmatiquement, par des malades mentaux, des psychopathes dangereux. Il se trouvera toujours des naïfs et des imbéciles pour faire semblant de comprendre le concept du théâtre de la cruauté pour paraître intelligent ; mais en réalité, ils n’y comprennent rien et s’y connaissent encore moins. Pour finir, pourquoi cet attrait maladif pour le caca ? D’où vient cette folie, cette perversion ? La réponse est simple : du culte voué au Malin.