Inna lillahi wa inna ilayhi raji3oune. انا للله و إنا إليه راجعون
C’est assez pathétique de voir aujourd’hui certains sanafirs avec, parmi eux, des traîtres à la nation, artisans du désastre actuel, rendre hommage à un grand moudjahid, un monument de l’histoire contemporaine de l’Algérie et du Maghreb ; mais c’est le propre de toute pièce de théâtre que de voir jouer, voire surjouer, les rôles assignés à chaque protagoniste.
Quant aux 8 jours de deuil largement excessifs, on imagine qu’au décès de Bouteflika on aura droit à 8 années de deuil national… J’ai particulièrement apprécié cette remarque d’un analyste politique sur la chaîne Al-Magharibia, concernant les honneurs posthumes et les inhumations en grandes pompes à El-Alia. Il dit à peu près ceci : » Aït Ahmed n’a que faire des honneurs, ni de funérailles grandioses. Il faudrait, par contre, plutôt que d’axer le discours sur l’inhumation de sa dépouille, exhumer ses idées généreuses et tout son travail de militant au service de l’Algérie. »
Abderrahmane Balayat, ex-ministre et ancien coordinateur du bureau politique du FLN : « Nous étions ensemble lors de l’ouverture démocratique. Ait Ahmed était intraitable quant à ses valeurs, ses convictions et sa conscience. La grande récompense d’Ait Ahmed est ce que dit le peuple de lui. Ait Ahmed a eu un parcours extraordinaire », a déclaré Abderrahmane Balayat à la marge des condoléance qu’il a présentées à la direction du FFS ce jeudi.
Abdelmalek Sellal, Premier ministre, sur sa page Facebook : « Nous avons reçu avec beaucoup de tristesse la nouvelle du décès du grand militant historique et du dirigeant national Hocine Aït Ahmed (…). Je présente mes sincères condoléances et j’implore Dieu tout puissant pour qu’il le récompense et l’honore ».
Aboudjerra Soltani, ex-ministre et ancien président du MSP : « L’Algérie a perdu un grand homme en politique, en histoire et en nationalisme. En Algérie, nous découvrons les valeurs des hommes après leur disparition. Lorsqu’ils sont en vie, nous ne communiquons pas avec eux pour apprendre le militantisme, l’histoire et la politique. Ait Ahmed savait faire la différence entre le devoir national et l’opposition au régime », a déclaré Aboudjerra Soltani au siège du FFS. Interrogé si Ait Ahmed est parti en étant content de la situation actuelle de l’Algérie, il a répondu : « Le rêve d’Ait Ahmed n’était pas de voir la situation de déliquescence actuelle ».
Rassemblement actions jeunesse (RAJ) se dit « attristé et très peiné par le décès de Monsieur Hocine Ait Ahmed, figure emblématique du Mouvement national pour l’indépendance de l’Algérie, militant engagé, déterminé et infatigable. Da l’Hocine, un homme de principe, de dialogue, de consensus et de paix, un homme qui a marqué l’histoire par son engagement très jeune pour l’indépendance de l’Algérie, un homme qui a consacré sa vie pour la lutte contre l’injustice, pour la liberté et la démocratie, pour le triomphe de la dignité des Algériennes et des Algériens ; l’Algérie est orpheline aujourd’hui de l’un de ces monuments », écrit l’organisation.
Ali Haddad, président du FCE : « Si L’Houcine, est un grand homme que l’Algérie vient de perdre. Nous sommes peinés devant cette disparition tragique. On n’a pas de mots (assez forts) pour rendre hommage à ce grand homme. Parce que, Si L’Hocine, est quelqu’un de plus grand que nous », a déclaré Ali Haddad président du FCE cet après-midi au siège du FFS.
Abderrazak Makri, président du MSP : « Hocine Ait Ahmed a mené deux combats. Le premier est le combat pour l’indépendance. Il est parmi les planificateurs, les organisateurs et les meneurs de la Révolution algérienne. L’autre combat de Hocine Ait Ahmed est celui pour la démocratie, les libertés et les droits de l’Homme après l’indépendance. Ce combat continue encore. Malheureusement, il est parti sans que l’objectif de la démocratisation et le respect des libertés et des droits de l’Homme ne soit atteint ».
Le Parti socialiste français (PS) « salue la mémoire de Hocine Aït Ahmed ». La première réaction à l’étranger est venue du PS, le parti du président François Hollande. « Ce militant socialiste avait été un des principaux dirigeants du FLN et un défenseur acharné du pluralisme démocratique dans son pays », écrit Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS. « Emprisonné, évadé, exilé, Cet homme à la silhouette élancée et longiligne, toujours serein avait la noblesse des grands dirigeants, patients mais déterminés. C’était le dernier d’une génération de fondateurs de l’Algérie indépendante, sincèrement attaché au développement de la démocratie et de la concorde civique. Il a représenté un courant important du socialisme démocratique au Maghreb », ajoute M. Cambadélis.
Mokdad Sifi, ancien chef du gouvernement : « Avec la mort d’Ait Ahmed, l’Algérie de Novembre se retrouve orpheline. Au-delà du défenseur de la démocratie et des droits de l’Homme, Ait Ahmed a incarné, depuis l’indépendance, le refus des Algériens de se soumettre à la dictature et d’accepter le reniement des idéaux de Novembre 54. Il a laissé un exemple vivant et un message incandescent à la Nation algérienne et particulièrement à la jeunesse de ce pays pour continuer à lutter pour une Algérie libre et démocratique. Dans ce moment de grande tristesse pour notre Nation, les militants de la cause nationale et les dirigeants de notre pays doivent méditer plus que jamais l’enseignement de Da El Hocine. Que Dieu l’accueille en son vaste paradis et soutienne sa famille et ses compagnons ».
Nourredine Benissad, président de la LADDH : « L’Algérie vient de perdre un de ses meilleurs enfants, un homme dont la vie s’est confondue avec l’histoire de son pays. Militant infatigable pour l’indépendance de l’Algérie, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la démocratie et les droits de l’Homme dans son pays. Hocine Ait Ahmed nous quitte mais lègue à tous les Algériens notamment les plus jeunes tout un patrimoine de valeurs et de principes d’un homme au service des causes justes. Il voulait que son pays soit indépendant mais aussi un pays à l’avant-garde de la démocratie et du respect des droits de l’Homme ».
MPA (Mouvement populaire algérien) : « L’Algérie perd (…) le dernier fondateur du FLN historique. Le défunt a été l’exemple du militant infatigable pour l’indépendance de son pays et la construction d’un État démocratique. Hocine Ait Ahmed a vécu pour ses idées, et constitue un repère au-delà des générations et des régions. L’Algérie lui sera éternellement reconnaissante pour ses combats et ses sacrifices. Les militants (es) du Mouvement populaire algérien, tiennent à présenter à la famille Ait Ahmed, au collectif militant du FFS et à l’Algérie entière leurs sincères condoléances »
Amar Saâdani, secrétaire général du FLN : « Le défunt est l’un des symboles de l’Algérie. Un symbole historique du Maghreb. Il a lutté contre le colonialisme. L’Algérie était toujours dans son cœur. Il est mort avec l’Algérie dans son cœur. C’est un exemple de sacrifice. Un moudjahid qui a vécu pour l’Algérie. Mais malheureusement il a été confronté à ce qu’aucun moudjahid ou militant n’a été confronté. C’est-à-dire de l’injustice. Il faut que les Algériens libres lèvent cette injustice et le reconsidèrent. Il ne s’est pas opposé à l’État algérien mais aux personnes qui ne voulaient d’État démocratique. Il était démocrate et il voulait la démocratie que nous revendiquons aujourd’hui et que nous cherchons. Ce n’est pas le seul qui a fait l’objet d’injustice dans ce pays. Des historiques dont Boudiaf et même Bouteflika qui a fait l’objet d’injustice de la part de petits. On piétine notre histoire et on ne donne pas d’importance à notre glorieuse révolution ». M. Saâdani était cet après-midi au siège du FFS où il a présenté ses condoléances.
Ahmed Ouyahia : « On est venu aujourd’hui pour partager les sentiments de nos frères du FFS et tout le peuple algérien. Aït Ahmed est l’un des pères de la guerre de libération et premier militant pour la liberté et la démocratie depuis 1963 après l’indépendance. Il distinguait entre la confrontation légitime avec le système en tant qu’opposant et l’Algérie. On n’a pas de doute que la famille politique qu’il a bâtie poursuive sa lutte », a-t-il déclaré au siège du FFS où il est venu présenter ses condoléances. Interrogé sur les funérailles, Ahmed Ouyahia a précisé : « Le président de la République a annoncé le deuil de huit jours. C’est un deuil digne d’un président de la République. Il y aura des dispositions à la hauteur de la grandeur du défunt ». Ahmed Ouyahia a refusé de répondre aux questions liées à la politique. « Ce n’est pas un jour de politique », a-t-il dit.
Liamine Zeroual, ex-président de la République : « L’Algérie vient de perdre aujourd’hui un symbole et un grand patriote. C’est l’un des derniers pères de la Nation qui disparaît. Il était symbole d’abnégation, de rigueur, de ténacité, et surtout, de moral. Sa vie s’est toujours confondue avec son pays présent à tous les instants dans son cœur. Puisse-t-il inspirer la jeunesse algérienne ! Et à cette occasion je présente à sa famille, à ses proches et ainsi qu’à tous les militants du FFS mes condoléances les plus sincères ».
Louisa Hanoune : « Ait Ahmed n’appartient pas à son parti où à sa famille uniquement. Il appartient à tout le peuple algérien. Sa disparition intervient, hélas, dans un moment extrêmement difficile pour l’Algérie. Il a milité pour la libération de l’Algérie et pour la démocratie et les droits de l’Homme dans notre pays. Il a milité pour tous les attributs de la souveraineté nationale. Aujourd’hui, tous ceux qui veulent rester fidèles à Da l’Hocine et à tous les Chouhada et à tous les Moudjahidine doivent prêter serment de se battre et de conjuguer les efforts pour défendre la pérennité de l’État algérien et pour préserver la Nation algérienne. C’est un exemple de continuité, de militance, de combativité et d’engagement politique. Il a vécu propre et il est mort propre. Il mérite toute la glorification. Nous nous inclinons devant ce monument historique et de militantisme. Il incarne notre histoire de la Révolution, de l’avant révolution et d’après l’indépendance. Il était contre la négation de la démocratie et la négation de la liberté », a réagi Louisa Hanoune au siège nationale du FFS où elle est venue présenter ses condoléances.
Ahmed Ouyahia a présenté ses condoléances à la famille de Hocine Aït Ahmed et aux militants du FFS. Dans un communiqué, publié ce jeudi, le Secrétaire général par intérim du RND rend hommage au « symbole du mouvement national » et au « leader dans le combat pour la liberté et la démocratie dans l’Algérie indépendante ».
Djamel Ould Abass, ex-ministre et membre du Bureau politique du FLN : « C’est un géant qui vient de disparaître. Hocine Ait Ahmed faisait partie de l’opposition propre. Pour nous, sa disparition est un choc. Il était spécial. L’Algérie, c’est sa terre. Il a mené un combat pour la libération du pays », a déclaré Djamel Ould Abass au siège national du FFS, où il est venu présenter ses condoléances à la direction nationale ce jeudi.
Seddik Chiheb, porte-parole du RND à TSA : « Nous avons appris avec une profonde tristesse la nouvelle du décès du moudjahid Hocine Aït Ahmed. Cette immense personnalité est un symbole du combat national pour l’indépendance depuis sa direction de l’organisation secrète (OS) jusqu’à ce qu’il occupe une place prestigieuse au sein de la direction collective de la glorieuse Révolution de Novembre. Hocine Aït Ahmed est un symbole de l’attachement des Algériens à la liberté et la dignité et c’est cette position qui l’a mené à fonder le premier parti d’opposition en Algérie qui est le FFS. Hocine Aït Ahmed distinguait entre l’opposition au système et l’amour de l’Algérie qu’il avait placée au dessus de toutes les considérations. En cette douloureuse occasion, la famille du RND présente ses condoléances à la famille du défunt et à celle du FFS ».
Me. Ali Yahia Abdenour à TSA : « Aït Ahmed et moi sommes issus du même village de Ain Hammam et nous étions à la même école (…). Aït Ahmed était un démocrate qui était pour un État de droit, pour la souveraineté du peuple et pour la citoyenneté. Cela veut dire qu’il était pour que le peuple, par des élections libres et transparentes, désigne ses représentants à toutes les institutions élues de l’État depuis le maire jusqu’au président de la République. Cela ne s’est jamais réalisé en Algérie depuis l’indépendance. Jusqu’à présent, le peuple n’a jamais été libre pour voter, et l’Algérienne et l’Algérien sont encore des sujets et non des citoyens. Je présente mes condoléances à sa famille. Il faut qu’il y ait des militants qui prendront la relève pour que l’Algérie, avec toutes les péripéties qu’elles traverse, graves ou pas, mauvaises ou bonnes, devienne demain une démocratie et un État de droit. Je souhaite ajouter un dernier mot, c’est la liberté. Il a lutté pour la liberté ».
Saïd Sadi sur sa page Facebook : « La vie de Hocine Aït Ahmed se confond avec le destin du peuple algérien. Il faisait partie des rares dirigeants qui voulaient conjuguer l’action et la réflexion. Il avait eu une autre préoccupation : transmettre à la jeunesse des témoignages utiles pour la compréhension des séquences troubles ou complexes du mouvement national. Ces messages ont été importants pour l’émancipation de notre génération qui évoluait dans un environnement dominé par la censure et le renoncement. Avec sa disparition se tourne une des pages les plus éclairantes de la Révolution algérienne ».
Karim Younes, ancien président de l’APN, sur son compte Facebook : « HOCINE AIT AHMED rejoint aujourd’hui son créateur. Paix à son âme. Respect et considération à l’homme, au patriote, au militant authentique pour une Algérie fraternelle, solidaire en phase avec le temps, celui du millénaire en cours. Condoléances à sa famille, l’ALGÉRIE ».
Kamel Daoud, écrivain, sur sa page Facebook : « Hocine Aït Ahmed. L’un des vrais pères de cette Nation, s’est éteint. Allah yerh’mou. Un long rêve de liberté et de démocratie n’est plus. Qu’il se repose de ce qui nous tue chaque jour : l’indignité et l’indignation et l’indifférence ».
Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement à TSA : « Il est extrêmement affligeant d’appendre la nouvelle du décès d’un homme comme Aït Ahmed dont le nom et le parcours se confondent avec la renaissance de l’Algérie ». Très ému, il ajoute : Aït Ahmed « est le modèle de la ténacité de la sincérité et du militantisme ».
Réda Malek dans une déclaration à TSA : « Aït Ahmed est une grande figure de la Révolution qui vient de s’éteindre. Tout ceux qui l’ont connu dont moi-même devons reconnaître son attachement à l’idéal de cette révolution qu’il a incarné avant le déclenchement du 1er novembre 1954 et qu’il a continué à incarner jusqu’à son dernier souffle. Même en exil, Hocine Aït Ahmed a continué à défendre de façon exemplaire cette idée qu’il avait et qu’il voulait voir s’appliquer et devenir effective. L’idée d’une Algérie républicaine, démocratique et de progrès. Tout cela faisait partie de sa personnalité. On lui a reproché parfois sa trop grande fierté personnelle. En réalité, c’est une fierté qui l’avait pour l’Algérie elle-même ».
Zohra Drif Bitat, moudjahida et sénatrice : « C’est une grande figure du mouvement nationaliste qui s’est éteinte aujourd’hui et l’un des pionniers de la Révolution algérienne. Il a voué sa vie au combat pour la libération des peuples. Aït Ahmed est décédé loin de son pays ».
Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement, à TSA : « Pour les Algériens et surtout pour ma génération, c’est le dernier chef historique qui disparaît. Ça fait quelque chose. Personnellement, je l’ai connu quand j’étais étudiant. On nous avait autorisés à lui rendre visite alors qu’il était en détention. C’était un personnage national. Mais à l’exception de tous les autres personnalités, Aït Ahmed avait renoncé à priori à un destin national ».
Abdelaziz Belkhadem, ex-Secrétaire général du FLN et ancien chef du gouvernement, dans une déclaration à TSA : « L’Algérie vient de perdre aujourd’hui un grand nationaliste. Une personnalité qui s’été totalement dévouée à servir l’Algérie et la démocratie. L’homme a milité pour l’indépendance du pays. Il a poursuivi son combat pour la démocratie après l’indépendance. Aït Ahmed est le pionnier de la réconciliation nationale, du dialogue. Vivant, il avait milité contre l’exclusion. L’Algérie vient de perdre un grand homme ».
Mohcine Belabbas, président du RCD : « C’était un militant de l’indépendance, de la liberté, de la démocratie et des droits de l’Homme. Il fait partie des personnalités historiques les plus emblématiques de l’Algérie. Il a payé cher ses positions après l’indépendance. Il reste un repère pour beaucoup d’Algériens ».
FFS : « Nous apprenons avec une immense douleur le décès, ce matin à l’hôpital de Lausanne, de M. Hocine Aït Ahmed, historique du mouvement national et de la Révolution algérienne, fondateur et président du Front des forces socialistes, à la suite d’une longue maladie. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »
Ali Benflis : « J’ai pris connaissance avec beaucoup de peine la nouvelle du rappel à Allah du dernier des géants de la grande épopée de la libération nationale qu’a été Hocine Aït Ahmed. Je m’incline avec émotion à sa mémoire (…). Hocine Aït Ahmed aura été d’une rare constance, d’une rectitude exemplaire et d’une noblesse d’âme admirable dans la défense de ses idéaux.
L’Histoire de notre pays l’a déjà distingué comme l’un des plus grands parmi les héros de la glorieuse Révolution de Novembre. L’indépendance de notre pays fut le premier grand combat de sa vie. Et dans ce combat, il s’est livré sans calcul et sans concession avec la fougue de sa jeunesse, la solidité de ses convictions et avec la certitude que dans un tel combat la vérité et la justice étaient du côté de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui avaient fait leur une cause qui transcendait leurs destins personnels.
L’indépendance de notre pays acquise et sa souveraineté recouvrée Hocine Aït Ahmed est monté sur un piédestal d’où il n’est jamais descendu : celui des libertés et des droits pour ses concitoyens et de la démocratie pour son peuple et pour son pays. Et de fait, les droits de l’Homme et la démocratie ont représenté la seconde cause de sa vie (…)
Hocine Aït Ahmed était fait de cette matière dont sont pétris les grands hommes : il a dédié sa vie à une cause à sa mesure, la cause de la liberté, plutôt qu’à la quête dérisoire des honneurs et des reconnaissances (…)
Hocine Aït Ahmed s’en va sans avoir été le témoin du triomphe de la seconde cause de sa vie. Les droits de l’Homme et la démocratie qu’il n’a pu voir naître en Algérie forment aujourd’hui son legs et son testament pour ceux qui se reconnaissent dans la rectitude et la justesse de la cause qu’il s’est choisie (…)
Hocine Aït Ahmed s’en est allé, mais son combat continue pour la gloire et le renouveau de son pays qu’il a tant aimé et qui n’a jamais déserté ses pensées et ses rêves.