L’Algérie et son peuple sont également très attentifs aux manipulations et ingérences du système mafieux de la Françafrique ! Ce haut gradé de la maçonnerie mafieuse n’a aucune crédibilité en Algérie et ses déclarations n’ont aucune valeur ! Cela fait de longues années qu’il travaille avec le clan mafieux au pouvoir sans aucune difficulté, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va donner des leçons de fraternité et encore moins de démocratie, connaissant la violence d’état qui s’est abattue sur les Gilets jaunes qui, eux-aussi, manifestaient pour mieux vivre dans un pays riche, très riche !
La France est « attentive » à ce que « l’esprit de responsabilité et de dignité qui prévaut en Algérie depuis le début des manifestations puisse continuer à s’exprimer librement », a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Dans un entretien mis en ligne sur le site web du magazine Le Point, le chef de la diplomatie française ajoute que « la solution, c’est le dialogue démocratique. Dans ces moments historiques, nous continuerons d’être attentifs à l’Algérie et aux aspirations des Algériens, dans le respect et l’amitié qui président à nos relations ». « Le seul souhait de la France, c’est que les Algériens puissent trouver ensemble les chemins d’une transition démocratique », poursuit-il. « C’est ce que nous souhaitons pour l’Algérie et c’est ce que nous espérons, compte tenu des liens profonds qui nous rattachent à ce pays. Nous sommes confiants dans l’esprit de responsabilité et de dignité qui prévaut depuis le début des manifestations et qui suscite l’admiration ».
Jeudi, à la veille du 16e vendredi consécutif de contestation populaire qui a rassemblé une foule massive notamment à Alger, le chef de l’État par intérim en Algérie, Abdelkader Bensalah, a appelé l’ensemble de la classe politique au dialogue afin de définir les modalités de l’organisation « dans les meilleurs délais » d’une élection présidentielle devant élire le successeur d’Abdelaziz Bouteflika. Après 20 ans à la tête de l’État algérien, le président Bouteflika a démissionné le 2 avril face à un mouvement de contestation inédit. Son départ n’a pas calmé les manifestants qui défilent depuis le 22 février et rejettent tout scrutin avant le départ de l’ensemble de l’appareil hérité de Bouteflika, Bensalah en tête.
Les prises de position de la France, ancienne puissance coloniale, dans le dossier algérien, traditionnellement très prudentes en raison des liens historiques entre les deux pays, sont scrutées à la loupe de l’autre côté de la Méditerranée. La position de Paris est de ne se livrer à « aucune ingérence », tout en assurant ne ressentir envers ce pays « aucune indifférence », selon une expression employée en mars par le premier ministre Édouard Philippe.
Le Figaro / AFP
12 juin 2019