Voici un acte de désobéissance civile extrêmement fort et légitime étant donné que l’Algérie est dirigée par un gouvernement qui n’a ni base légale, ni légitimité populaire et que la justice a atteint des niveaux de corruption extraordinairement élevés sous le règne de la mafia Bouteflika. De toute façon, quoi que puisse dire le « prévenu », le verdict a déjà été soufflé au juge la veille, par téléphone. Il est important que tout le monde sache que tout ce qui va être édicté par ce gouvernement corrompu dirigé par des corrompus et des faussaires depuis le 4 juillet 2019 sera annulé car toutes ses décisions sont nulles et non avenues.
Lakhdar Bouregaa a refusé, ce mardi 22 octobre, de répondre aux questions du juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs, a appris TSA auprès de l’avocat Me Abdelghani Badi.
Le moudjahid, âgé de 86 ans, entendait ainsi protester contre les chefs d’accusations portés contre lui, à savoir « outrage à corps constitué et atteinte au moral de l’armée », selon la même source.
De son côté, Hani Bouregaa a confirmé sur son compte Facebook le refus de son père de répondre aux questions du magistrat. « Vous êtes un fonctionnaire discipliné. Moi, je ne reconnais pas ce gouvernement illégitime et je ne vais pas trahir le Hirak », a dit Lakhdar Bouregaa au magistrat, selon son fils.
Il y a une semaine, le moudjahid Lakhdar Bouragaâ avait annoncé à ses avocats qu’il refusait toute initiative visant sa libération avant celle de tous les détenus d’opinion. « Je refuse toute tentative de libération avant la libération de tous les jeunes du hirak et sans exception. Même si on me propose de sortir, je dirai non », a-t-il dit, selon ses avocats.
L’ancien commandant de l’ALN est placé en détention provisoire depuis le 30 juin.