Il est extrêmement rare que les autorités officielles algériennes s’ingèrent dans la politique intérieure française, quelles que soient les attaques portées contre l’islam. Nous avons tous constaté leur silence assourdissant en ce qui concerne la question du voile, les constructions de mosquées ou la viande halal, de même que lors du débat sur l’identité nationale… Il faut croire que s’ils se sont sentis obligés de réagir c’est que le délire a atteint des sommets !
Première réaction officielle de l’Algérie à l’appel de 300 personnalités en France à expurger le Coran de certains versets.
Interrogé ce mardi sur la question, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a tenu à préciser que cet appel ne peut être attribué à la France.
« Ce n’est pas la France qui a fait une telle demande. Il y a des intellectuels en France, et qui trouvent des soutiens dans le monde arabe et musulman, y compris en Algérie, qui incitent à instituer un Islam moderne, pour lequel ils veulent un Coran moderne et songent à expurger le saint Coran des versets qui touchent à leur hyper sensibilité et qui concernent le système de défense en Islam et le système pénal dans la religion musulmane », a d’abord expliqué M. Aïssa, avant de prédire l’échec d’une telle tentative.
« Cette demande butera sur le mur de l’authenticité des ulémas de l’Islam et le refus de son élite intellectuelle et savante ainsi que sur cette vérité qui veut que le Saint Coran soit préservé par Dieu et que personne ne pourra le changer», a-t-il assuré.
– Tout Sur l’Algérie [TSA]