Nous avons décelé chez certains pyromanes une forte déception, dès qu’ils ont su que cette attaque meurtrière canadienne n’était pas l’œuvre d’un islamiste intégriste. On se souvient encore des messages très vite tweetés par Valls ou Ciotti le jour même de l’attentat de Münster qui n’avait d’ailleurs, lui non plus, rien à voir avec l’islamisme intégriste. Nous constatons également que la terminologie utilisée pour désigner ce massacre n’intègre pas le mot « terrorisme », comme si pendant que ce psychopathe massacrait ses victimes en leur fonçant dessus avec son véhicule, la terreur n’était pas le seul sentiment qui les submergeait !
Le 23 avril dernier, à Toronto, au Canada, un homme au volant d’une camionnette a ciblé des piétons faisant 10 morts et 15 blessés.
Un fourgon amène le chauffeur meurtrier au palais de justice, sa comparution ne va durer que quelques minutes. Alek Minassian, 25 ans, inconnu des services de police, est inculpé de dix meurtres avec préméditation. Son père, assommé par la stupéfaction et la douleur ne parvient à articuler aucun mot d’explication face à une horde de journalistes. Au volant d’une camionnette de location le 23 avril dernier, son fils fonce sur la foule, sur l’une des artères les plus commerçantes de Toronto (Canada) : il fait 10 morts et 15 blessés sur sa route.
Le motif reste un mystère
Face au policier qui veut l’arrêter, Alek Minassian hurle : « Tue-moi ! » avant d’être finalement maîtrisé. Actif sur les réseaux sociaux, il venait de poster un message évoquant « la révolution des célibataires involontaires ». À cette heure, la police canadienne a écarté la piste terroriste, mais s’interroge toujours sur le mobile d’Alek Minassian.