La PME Front National vient d’insulter une nouvelle fois B. Gollnisch sans que ce dernier ne réagisse à la juste mesure de la gravité de la situation. Après avoir été doublé par Marine, voilà que c’est au tour de la cadette, Marion (25 ans !), de lui ravir sa place en région PACA ! Va-t-il attendre que la future fille de Marion lui pique sa place en 2035, avant qu’un ultime sursaut de dignité ne l’envahisse et le sauve enfin ? Une bonne fois pour toutes, le FN démontre qu’il n’est pas un parti politique, mais une petite entreprise familiale qui gère bien la crise et qui permet aux Le Pen de fructifier leurs affaires à coups de prébendes plus que confortables… D’aucuns continuent à faire semblant de croire à cette mascarade en poussant de bien naïfs lecteurs à voter FN !
LE SCAN POLITIQUE / VIDÉO – L’eurodéputé, proche de Jean-Marie Le Pen, laisse Marion Maréchal-Le Pen seule candidate à l’investiture du FN pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais il demande des «explications» à la petit-fille du fondateur du parti.
Un petit tour et puis s’en va. À quelques heures du Bureau politique du Front national chargé de statuer sur les investitures aux élections régionales, Bruno Gollnisch se retire de la course. L’eurodéputé espérait porter, en décembre prochain, les couleurs frontistes dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’est fait doubler par Marion Maréchal-Le Pen, adoubée par sa tante, son grand-père et une flopée de ténors. La petite-fille était même allée jusqu’à snober son rival dans une interview au Figaro : «il incarne le Front d’une certaine époque, qui me semble un peu révolue».
Une petite phrase restée en travers de la gorge du sexagénaire. Si Bruno Gollnisch a expliqué vendredi à France 2 qu’il retirait sa candidature pour ne pas «troubler la réconciliation familiale et j’espère politique entre les trois générations de la famille Le Pen», il a aussitôt demandé des comptes à la plus jeune du clan lepéniste. «Ces jeunes gens préfèrent rester entre eux. J’ai l’âge des deux principaux candidats à la présidence des États-Unis : monsieur Bush troisième du nom et madame Clinton», s’est-il défendu. Surtout, Bruno Gollnisch s’interroge sur la ligne politique de son parti, parfois tiraillé entre ses pionniers et ses nouvelles têtes, incarnation d’une ligne dédiabolisée. «S’il y a un FN nouveau qui est distinct du Front national ancien, je pense qu’il faut ouvrir ce débat», a donc lancé l’eurodéputé. «En quoi sommes-nous nouveau ? Qu’avons-nous abandonné par rapport à des dizaines de milliers de militants, des millions d’électeurs autour de Jean-Marie Le Pen, de moi-même et de beaucoup d’autres ?»
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http://www.lefigaro.fr/
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