Qui l’eût cru ? On pensait que la situation actuelle de l’Algérie, dirigée par un président moribond, quasi momifié, ne pouvait être plus humiliante, mais détrompez-vous, tant il faut se résoudre à croire que le pire ne déçoit jamais ! En ceci, nous pouvons faire confiance au Très-Haut dans sa volonté de punir un peuple qui a renoncé à ses “houdoud” ! A la suite d’un Bouteflika cadavéreux, défiant toute logique et en violation de la constitution, nous allons avoir droit à un pur agent de la CIA et des Yankees, qui ne s’en cache même plus !
Ah, ces clowns pathétiques ! Costard cravate et flûte de champagne à Washington, puis burnous, dattes et leben dans des zaouïas corrompues d’Algérie ! Ils ne doutent de rien, n’ont honte de rien, ne rougissent jamais. Faut croire qu’ils sont menacés de mort pour se sentir obligés de se ridiculiser de la sorte !
Sauf que la mascarade ne peut plus durer et les chorfas de Kabylie ont sifflé la fin de la récréation. En effet, arrivé à la zaouïa de Azazga, de la tariqa Rahmania, dont est issu l’immense Cheikh Ahaddad, révolutionnaire intrépide, compagnon d’armes de l’illustre Cheikh El Mokrani, qui a livré avec ses fils, un combat acharné contre la colonisation. Fait prisonnier, il mourra peu de temps après, en 1873, à la prison de Constantine où il était incarcéré.
A ce visiteur indésirable, il a été signifié publiquement de quitter les lieux, ou plus exactement que sa place était au tribunal et non dans ce sanctuaire dédié à la Parole divine et à la spiritualité.
Des citoyens scandalisés par cette mascarade sans nom, ont eux aussi manifesté leur révulsion, notamment dans une zaouia de Chlef et à l’est du pays où l’intrus a été conspué et prié de quitter les lieux.
Il est intéressant de rappeler que Bouteflika avait agi de la même façon avant son investiture, une façon comme une autre de s’envelopper d’une légitimité qui lui faisait défaut. Chakib Khelil a même ouvert une page Facebook pour commencer sa campagne de réhabilitation affirmant qu’il est là pour sauver le pays, on se demande bien où était-il ces 3 dernières années ! Ah oui, il était planqué chez ses maîtres yankees. Pire encore, le drabki du FLN (on se demande bien à quoi sert ce parti et que signifie au juste son nom, depuis 1962 ?) Saadani vient de déclarer qu’il n’était pas question que Khelil soit présidentiable, ce qui confirme la réalité de la menace de ce plan machiavélique. Car il faut bien se rendre à l’évidence que l’Algérie a été vendue au sionisme mondial.
Quant au MAK et ses partisans ignorants, cette mobilisation des Kabyles et des zaouïas de Kabylie démontre qu’ils sont à des années-lumière de la réalité populaire, sociologique et historique de cette région particulièrement sourcilleuse pour tout ce qui a trait à l’intégrité nationale et à l’unité de la nation. Bizarrement, leur patron, la danseuse Mehenni, rencontrait selon ses propres aveux, Toufik, l’ex-patron des services, au ministère de la Défense nationale.