Tiens tiens, les mêmes erreurs et bourdes que pour Merah ou les acteurs du 11/9 ! Toujours la même histoire a posteriori, des infos gravissimes qui apparaissent au début, vont disparaître petit à petit pour laisser la place au mensonge officiel. Si c’était des erreurs elles auraient été moins nombreuses et il devrait y avoir des SANCTIONS ! Malheureusement on ne les verra jamais venir ; bien au contraire, le 11/9 on a observé des promotions .
L’islamiste avait interdiction de quitter la France entre octobre 2010 et avril 2013. Or il se serait rendu au Yémen en 2011 pour rejoindre un camp d’Al-Qaïda. Comment a-t-il échappé à l’obligation de pointer chaque semaine au commissariat ?
Il apparaît de plus en plus probable que Chérif Kouachi, l’un des assassins qui a attaqué l’hebdomadaire Charlie Hebdo le 7 janvier, s’est rendu, en 2011, au Yémen pour rejoindre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Passeport confisqué
Les enquêteurs cherchent aujourd’hui à comprendre comment il a pu effectuer ce voyage alors qu’il était soumis à un strict contrôle judiciaire depuis la fin du mois d’octobre 2010.
Ce contrôle lui imposait de pointer chaque semaine au commissariat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Il avait également l’interdiction d’entrer en relation avec les autres personnes mises en cause dans la tentative d’évasion d’un terroriste condamné pour les attentats de 1995 à Paris. Il devait rester en Ile-de-France. Le tout était assorti d’une interdiction de quitter le territoire: son passeport lui avait été confisqué dès le premier pointage en échange d’un récépissé valant pièce d’identité.
Y-a-t-il eu des failles?
Or les autorités judiciaires françaises et yéménites sont aujourd’hui persuadées que Chérif Kouachi a échappé à ce contrôle, se rendant au Yémen via le sultanat d’Oman en 2011. Dans ce cas, voyageait-il avec un faux passeport? Un complice s’est-il présenté en son nom pour pointer à sa place à Gennevilliers? La police aux frontières a-t-elle échoué à détecter son départ? A l’évidence, ces questions embarrassent de plus en plus les autorités policières et judiciaires selon lesquelles le contrôle judiciaire a été levé à la mi-avril 2013.
La situation de l’aîné des Kouachi, Saïd, est plus claire. N’ayant jamais été condamné, celui-ci était libre de ses mouvements. Les services américains l’ont repéré sur un vol arrivant à Oman le 25 juillet 2011. Il est rentré en France le 15 août de la même année. Entretemps, Saïd Kouachi se serait entraîné dans les camps d’Aqpa. Avec ou sans son frère? C’est désormais l’un des mystères de ce dossier.
- Source :
http://www.lexpress.fr/
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