Il serait temps de juger tous ceux qui ont contribué à faire éclore cette organisation terroriste, dont les présidents Sarkozy et Hollande ainsi que leurs ministres pour crimes contre l’humanité. Nous vous renvoyons au travail d’enquête du journaliste Jean-Loup Izambert, dans ses livres “56” – Tome 1 et Tome 2, chez IS éditions, mettant en cause 56 responsables politiques impliqués dans le soutien et la protection de groupes criminels.
Le cimentier français a été mis en examen le 28 juin pour des faits survenus en Syrie entre 2011 et 2014. Lafarge aurait versé des millions de dollars à des groupes armés, dont l’État islamique, pour maintenir ses activités sur place.
“Les avocats de Holcim, la multinationale cimentière suisse basée à Jona dans le canton de Saint-Gall, peuvent préparer leurs valises pour Paris. Ils y passeront sans doute beaucoup de temps dans les mois à venir, après la mise en examen de Lafarge”, le jeudi 28 juin, pour “complicité de crimes contre l’humanité”, “financement d’une entreprise terroriste” et “mise en danger de la vie” d’anciens salariés, écrit le quotidien suisse Le Temps.
Les faits remontent aux années 2011-2014, soit avant la fusion du français Lafarge et du suisse Holcim dans le groupe Lafarge-Holcim, leader mondial du secteur. L’entreprise est soupçonnée d’avoir versé près de 13 millions de dollars à des groupes insurgés, dont l’État islamique, afin de permettre le fonctionnement de la cimenterie qu’elle avait construite en 2010 à Jalabiya, dans le nord de la Syrie.
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Source : courrierinternational.com