« Pardonner une offense et c’est la porte ouverte à toutes.«
Publius Syrus
Alain Zannini est définitivement en enfer. Lui, l’homme si faible, mais si profondément atteint d’auto-idolâtrie, l’individu incompris qui cherche à se faire plaindre, reproche à celui qu’il traitait de frère, sa réaction somme toute saine à une demande inouïe ; celle de lui restituer** un cadeau qu’il lui avait fait huit années auparavant. En l’occurrence, il s’agissait d’un tableau dédicacé « À Salim Laïbi, fraternellement… ». Non satisfait d’une demande aussi indécente et plutôt mesquine, il poussera l’incongruité et l’inconvenance jusqu’à lui demander de rapporter lui-même le tableau à Aix-en-Provence, pour qu’il soit exposé dans la galerie du Cours Mirabeau où avait lieu son exposition de gribouillis, sans se soucier le moins du monde de la charge humiliante que pouvait véhiculer une telle exigence. Croyant à tort atteindre celui qu’il qualifiait de « frère » en réclamant la restitution d’un tableau qu’il aurait eu la « faiblesse de lui offrir », il ne s’encombrera d’aucun scrupule en estimant qu’il était l’homme que son « frère déchu » « avait le plus aimé dans sa vie, avant son père, avant son oncle, avant son fils. » Marc-Édouard Nabe a commis l’irréparable, l’impardonnable, l’irrémissible péché au service du diable : demander la restitution d’un cadeau qu’il lui avait fait ! Il n’y a pas de mot pour justifier un tel geste.
Du texte de Nabe, fusent des bouffées délirantes alimentées par une mégalomanie inquiétante. Se présenter comme celui que Salim Laïbi aurait le plus aimé dans sa vie, avant son père, avant son oncle, avant son fils (pas même marié à l’époque), trahit des désordres mentaux profonds dans la perception de l’ego. On note dans ce discours, au-delà de manifestations violentes d’une sorte de dépit amoureux non encore digéré, une volonté évidente de déification, sans laquelle la vie lui serait impossible. Qu’il sache que cette comparaison à coup de superlatifs est indécente et qu’il n’a jamais été mon ami ; nous ne sommes ni de la même génération, ni du même monde. Comment être l’ami de quelqu’un qui n’en a JAMAIS eu et n’en aura jamais puisqu’il ne sait même pas ce que cela peut représenter ? Comment peut-il décrire ce qu’il ignore totalement ? Croit-il qu’il suffit d’aller au resto ensemble pour devenir amis ? Pauvre type.
Nabe voudrait que tout un chacun tombe en pâmoisons extatiques devant tout ce qu’il dit et entreprend. Se prendrait-il pour Dieu le Père ? Qu’il ne confonde jamais gentillesse et politesse avec faiblesse et blanc-seing donné à toutes ses dérives les plus malsaines. On n’est pas chrétien en forniquant ici et là et on ne rajeunit certainement pas en fréquentant des filles de 22 ans…
En vérité Nabe s’est enfermé dans un monde imaginaire, une sorte de royaume où il n’est jamais contredit, où il peut donner libre cours à son arrogance, ressasser un auto-panégyrique rassurant, se parer d’un paternalisme condescendant, où la hiérarchie des sentiments est bouleversée et où, même les lois de la physique sont perverties. C’est dans ce monde étrange que s’est enfermé Marc-Édouard Nabe, ignorant que ce monde porte un nom : le Pandémonium. Il existe des solutions pour ce genre de désordres, il est même tout à fait envisageable de lui trouver un lit à Édouard Toulouse.
Il ne comprend toujours pas que chaque être est doté d’une personnalité propre et qu’il se doit de composer avec. Il s’est totalement et définitivement discrédité en cédant à une profonde goujaterie et en s’attaquant à un Méditerranéen dont le sens de l’honneur est à fleur de peau et qui a été élevé dans le respect de principes intangibles : le respect d’autrui, l’altruisme, le respect de la parole donnée, l’hospitalité, la générosité et la loyauté…
C’est qu’il est gros l’ego du nabot… petit mais costaud.
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* Ceci est une réponse à l’article écrit et posté par le Nabe sur son site le 31 juillet dernier et que vous retrouverez ci-dessous. il est écrit à la troisième personne, comme l’a fait Nabe pour faire croire à ses lecteurs que c’est une tierce personne qui l’a produit ! Il n’a pas le courage de signer ses articles ! Il fait suite à cet article posté sur mon site [cliquer ici].
** Il est interdit et impoli de publier une correspondance privée. Mais vu que le nabot ne veut pas confirmer la réalité du courriel demandant la restitution de son tableau, je me vois dans l’obligation de lui demander de le faire ! Chiche…
*** La première partie de ce texte est un détournement du propre texte de Nabe, avec une symétrie parfaite (en miroir) de son argumentation. C’est un choix pédagogique qui met parfaitement en lumière la perception pervertie de Nabe, comme dans une illusion d’optique. Les lecteurs apprécieront, sachant que les hostilités ont été ouvertes par M.-É. Nabe et que Salim Laïbi ne fait que se défendre.
http://www.youtube.com/watch?v=xJJNIGfKSJI