Nous avons reçu aujourd’hui, d’une source inconnue que nous remercions, ce contrat d’adhésion à la secte Égalité et Réconciliation d’Alain Soral. Nous vous invitons à lire les 3 pages du PDF ci-dessous en cliquant sur l’image, avant de poursuivre la lecture de cet article.
Une simple lecture en diagonale de ces 3 pages, sans même être juriste ou avocat, montre à quel point le texte a été écrit par des amateurs. Il ne pourra guère tenir devant un tribunal, tant il s’appuie sur des clauses abusives violant les principes les plus élémentaires en rapport avec les libertés fondamentales. Même les bulletins d’adhésion de LFI ou de Larem sont plus démocratiques et respectueux des adhérents !
Connaissant le personnage et son profil psychologique, on s’attendait à de telles réactions épidermiques de la part d’Alain Soral et de son bras droit Julien Limes, surtout après les scandales catastrophiques qui se sont multipliés ces derniers mois et notamment les deux derniers marqués par le départ fracassant de Jacob Cohen et surtout de Vincent Lapierre (les deux seront accusés, bien sûr, de trahison et de sionisme !).
Du coup, avec cette technique de la pleurniche et de la victimisation, le gourou va motiver son discours en expliquant que la signature d’un tel contrat est essentielle à la survie du groupe, un grand classique sectaire qui fonctionne toujours avec les plus faibles. C’est eux contre le reste du monde et toute contestation sera considérée comme une « trahison » !
Il convient de rappeler que la seule raison de vivre exigée des militants de ER consiste à soutenir la personne d’Alain Soral (sic), à lui vouer, en somme, un véritable culte de la personnalité ! Elle doit être la seule association en France à inclure un tel objet, aussi loufoque ! En général, on soutient une politique, un objectif, des principes, un programme… mais certainement pas un homme. Car tout simplement, on peut se mettre d’accord à l’avance, sur un objectif commun, et s’y tenir. Par contre, selon l’optique de cette « association » – en vérité une véritable secte -, si l’homme soutenu se trompe, le militant est obligé de baisser la tête et de poursuivre son bénévolat, même si la direction prise est à l’opposé de ce qui a été convenu au début de l’engagement. C’est d’ailleurs très souvent le cas avec Alain Soral puisqu’il a changé d’avis à de très nombreuses reprises en appelant par exemple à voter Marine Le Pen puis en la traitant de folle puis en appelant de nouveau à voter pour elle. Qui faut-il soutenir, Trump ou Kim Jung-un ? Ne s’était-il pas interdit publiquement de créer un parti politique pour ne pas avoir à envoyer – disait-il sur un ton chevaleresque – ses jeunes militants au casse-pipe ? Il ne tardera pas à se parjurer en créant avec son comparse M’bala M’bala un ersatz de parti aussitôt né, aussitôt mort !
Soral a raison ! Fort bien, mais à quelle heure ?
Le premier engagement de ce contrat interdisant à tout militant bénévole de réclamer une quelconque rémunération, participation, voire la moindre reconnaissance, est des plus étranges ! Alors qu’Alain Soral réside à Saint-Germain-des-Près, dans un duplex luxueux, alors qu’il collectionne des montres de luxe de type Rolex, alors qu’il s’est acheté une moto de marque Godet Égli Vincent à plus de 60 000 € et qu’il déclare des revenus annuels supérieurs à 100 000 €, il a le culot de faire signer un tel engagement ! Quelle chutzpah !
Concernant le second engagement, celui de la confidentialité, on se croirait à la direction de Coca-Cola ou de Pfizer ! Quel que soit X et quelle qu’en soit la raison, il est demandé aux militants de ne jamais parler de ce qu’ils auront vu dans l’antre de la secte. Il aurait même demandé de se taire face aux autorités, qu’elles soient judiciaires ou administratives, en faisant valoir le droit au silence ! En somme, il pousse les adhérents à devenir complices de ses éventuels délits !
Il est même demandé de tenir sa langue, même si l’association venait à être dissoute ! En d’autres termes on a le droit, au bout d’un certain nombre d’années, d’avoir accès aux archives d’État dans lesquelles on peut découvrir des monstruosités et des crimes, alors qu’Alain Soral impose à ses ouailles le silence absolu, estimant que sa misérable vie est plus importante que les secrets d’État !
Lui qui se présente comme le grand défenseur de la liberté d’expression et le pourfendeur de la loi Gayssot applique sur ces adhérents des règles qui sont pires que celles qu’il dénonce !
Le militant d’E&R prend un engagement solennel de loyauté vis-à-vis d’Alain Soral et de l’association !
À la lecture de ce qui précède, seul un candidat dont l’état mental relève de la psychiatrie persisterait à accepter de signer un tel contrat d’adhésion, car la suite sera encore plus lourde de conséquences. En effet, il est expressément demandé au militant qui n’est plus d’accord avec le « Prez » (autre nom du gourou) de quitter l’association en silence et dans « la plus grande discrétion » ! En d’autres termes, si vous découvrez des scandales ou une escroquerie ou quelque chose de choquant que vous estimez nécessaire de dénoncer, vous n’en avez pas le droit. Si vous estimez qu’il a eu un comportement détestable envers vous et que vous avez été traité comme un moins que rien, vous n’aurez pas non plus le droit de vous plaindre.
Autrement dit, si vous adhérez à l’association en pensant qu’Alain Soral est un chevalier blanc qui va sauver la France des périls qui la menacent, un vaillant catholique traditionaliste assumé… et qu’entre temps imaginons que vous vous rendiez compte, par exemple, que c’est un menteur, un voleur de droits d’auteurs, un bisexuel alors qu’il passe son temps à affirmer le contraire, qu’il n’a aucune vision politique et qu’il change d’avis comme on change de chemise, qu’il se dit marié tout en couchant avec tout ce qui bouge et gravite autour de lui, tout en tenant un discours chrétien pro Manif pour tous, imaginons qu’il ait essayé de draguer votre propre femme ou qu’il ait fait avorter une autre…, sachez que vous ne pourrez pas le dire ni le dénoncer, car ce contrat que vous aurez signé vous l’interdira ! On peut multiplier les exemples, une chose est certaine : cette clause est stupide, contrevient à la loi et ne peut fonctionner.
Il faut être déconnecté du réel pour croire que ce contrat puisse avoir une quelconque utilité ou empêcher les scandales à venir. Il aura pour seul effet de filtrer, à l’entrée, les militants en gardant les plus stupides, les plus naïfs, ceux qui n’ont aucune personnalité, ni force de caractère ; en somme de vrais pigeons corvéables à merci et disposés à mettre la main à la poche quand on le leur demandera.
Et comme pour prouver la stupidité de ce contrat, Soral et son bras droit Julien Limes menacent de le rendre public, alors qu’il n’a strictement aucune valeur juridique. Chiche !
Ces gens ont fait beaucoup de mal et trahi nombre de leurs partenaires, ce que l’on ne peut que regretter et dénoncer, mais au moins, ils nous auront bien fait rigoler jusqu’au bout.