Il suffit juste d’être patient et persévérant, tout finit par remonter à la surface, ainsi a été créé le monde… La franc-maçonnerie est la secte la plus puissante sur terre, l’association de malfaiteurs aux commandes de ce monde finissant.
Ce pourrait être le titre d’un album de Tintin. Ou de Blake et Mortimer. C’est pourtant bien différent. Car le « mystère de la pyramide » touche ici un personnage bien réel : le président du PS Elio Di Rupo. Ou plutôt son entourage direct.
C’est le journaliste indépendant Philippe Engels qui a levé le lièvre dans son livre « Mensonges d’État », qui paraît aux éditions Renaissance du livre (nos éditions de jeudi). Il y consacre un chapitre entier, s’interrogeant sur les liens possibles entre la franc-maçonnerie hennuyère et les affaires judiciaires dans lesquelles sont inquiétés plusieurs proches de l’ex-Premier ministre, à commencer par celle de l’IDEA, une intercommunale locale.
L’histoire avait éclaté au grand jour en février 2013, lors d’une audition du secrétaire communal de Mons, Pierre Urbain. Inculpé pour « escroquerie et blanchiment pour le compte d’une organisation criminelle », il est suspecté d’avoir conseillé un placement dans une fausse banque à l’IDEA, qui venait de toucher 80 millions d’euros. Lors d’une perquisition à son bureau le 6 décembre 2011 – soit le jour même où Elio Di Rupo prêtait serment comme Premier ministre… – les enquêteurs vont notamment saisir un disque dur rempli de documents. « Mais le talent de son avocat, Marc Uyttendaele, empêchera la Justice d’en exploiter ceux concernant la franc-maçonnerie », explique Philippe Engels. « Ils furent jugés comme relevant de sa vie privée. »
D’interpellantes coïncidences…
Philippe Engels lui-même se refuse à dépasser le stade des coïncidences. Mais il relève tout de même dans son livre certains ennuis survenus aux policiers enquêtant sur les affaires montoises, à un moment clé de leurs investigations. « En février 2012, alors que les investigations progressent sur Edmée De Groeve, Didier Bellens, Pierre Urbain et consorts », soit des proches du Premier ministre, « les enquêteurs font l’objet d’une plainte contre X, déposée auprès de la Justice par leur propre hiérarchie ! »
- Source :
http://www.sudinfo.be/
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