Les fausses attaques et autres agressions antisémites fictives, montées de toutes pièces, sont de plus en plus nombreuses : RER D, faux SMS, automutilation rabbinique,…
FAIT DIVERS – L’homme placé en garde à vue lundi soir après avoir été pris en flagrant délit en train de taguer le mot « Juif » sur des véhicules du 16e arrondissement a été déféré mercredi devant la justice. Il comparaîtra en avril prochain devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les enquêteurs de police l’ont pris en flagrant délit et ont des photos. Pourtant, devant les enquêteurs de police, « il n’a pas reconnu les faits », a fait savoir ce jeudi à metronews une source proche du dossier. Pierre B., 73 ans, avait été interpellé lundi après-midi dans le 16e arrondissement alors qu’il venait de taguer le mot « Juif » à la peinture blanche sur 26 véhicules stationnés avenue du général-Clavery et avenue Dode-de-la-Brunerie dans le 16e arrondissement. Plusieurs témoins avaient assisté à la scène.
Mercredi, à l’issue de sa garde à vue, le septuagénaire a été déféré devant la justice. Il a fait l’objet d’une interdiction de paraître et fréquenter certains lieux du 16e arrondissement, notamment son domicile situé dans un immeuble rue Abel-Ferry. Il fait également l’objet d’une obligation de soins.Il avait accusé un voisin
Placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, Pierre B. est convoqué début avril devant le tribunal correctionnel de Paris. « Le psychologue qui l’a vu pendant sa garde à vue l’a déclaré responsable de ses actes, indique une source judiciaire à metronews. Il est poursuivi pour les faits de lundi dernier mais également pour d’autres actes commis en juin 2014, décembre 2014 et janvier 2015. Il sera jugé pour des dégradations à raison de la religion, à raison de la race, par moyen dangereux pour les personnes et pour dénonciations mensongères. »
Selon nos informations, Pierre B. et sa femme, qui elle est de confession juive, avaient déposé une main courante en juillet et porté plainte en août pour dénoncer des faits d’antisémitisme à leur encontre. « Il avait même livré le nom d’un de ses voisins, d’origine arabe, en disant qu’il était l’auteur de ces tags et autres croix gammées inscrits dans son immeuble notamment », précise une source proche du dossier à metronews.
Le suspect n’ayant pas reconnu les faits, ses motivations demeuraient inconnues. Il aurait pu faire ça pour obtenir un nouveau logement social, la Régie Immobilière de la Ville de Paris ayant refusé à eux reprises sa demande de déménagement, ou, parce qu’il ne s’entendait plus avec sa femme.
- Source :
http://www.metronews.fr/
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