Il faut vraiment être tordu et de mauvaise foi pour y voir un quelconque piston ou intervention amicale !!! Y en a marre de ce climat de suspicion constante, le fameux “tous pourris”… Ces attentats de Charlie Hebdo vont faire oublier cette histoire, pas de soucis MM. Cazeneuve et Larcher.
Ni l’un, ni l’autre n’y voient quoi que ce soit d’extraordinaire. Selon « Le Canard enchaîné » à paraître ce mercredi, Bernard Cazeneuve, du temps où il était à Bercy comme ministre délégué au Budget, aurait fait «une faveur fiscale à la belle-mère de Gérard Larcher».
L’affaire date de fin 2013. D’après l’hebdomadaire, l’actuel président du Sénat (à l’époque simple parlementaire) «a personnellement écrit à Bernard Cazeneuve» pour l’alerter sur la situation fiscale d’une association présidée par sa belle-mère : Résidence Club de Neuilly, l’association de la copropriété (une résidence avec service pour personnes âgées) dans laquelle elle vit, fait l’objet d’un redressement fiscal de 498 599 euros pour avoir notamment appliqué un mauvais taux de TVA.
Le cabinet de Cazeneuve dément toute «intervention»
Larcher sollicite donc Cazeneuve, qui lui aurait répondu : «Je peux vous assurer que j’ai fait procéder à une étude particulièrement attentive de votre demande par la Direction générale des finances publiques.» Résultat, écrit «Le Canard enchaîné», l’association obtient un «dégrèvement de 450 000 euros».
Sollicités par l’hebdomadaire, les deux intéressés se défendent. «C’est classique, explique ainsi Larcher. Les parlementaires sont l’intermédiaire entre les citoyens et l’administration». Via son cabinet, Cazeneuve explique pour sa part que «quand un ministre est saisi par un parlementaire, il interroge ses services puis signe le courrier de réponse, c’est l’usage». Et de certifier qu’«il n’y a eu aucune intervention pour influencer ce contrôle».
- Source :
http://www.leparisien.fr/
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