C’est toujours la même technique détestable, propre à ces artistes de pacotille qui ne s’engagent pas concrètement dans le mouvement des Gilets jaunes car ils préfèrent réaliser des films stupides et sans intérêt qui ne nous apprennent absolument rien sur l’état de souffrance catastrophique des agriculteurs ; tout ceci afin d’espérer rafler une quelconque récompense artistique tout en passant pour un humaniste au grand cœur. En réalité, le vrai combat se fait sur le terrain, dans la rue ou à tout le moins, en affichant clairement sa position politique contre le système actuel et la politique destructrice de la finance internationale.
Dans « Au nom de la terre », l’acteur interprète un agriculteur endetté, dépassé par l’évolution de son métier.
« C’est plus qu’un film pour moi, ça nous concerne tous. » Dimanche 15 décembre, l’acteur Guillaume Canet était invité de l’émission “C Politique”, sur France 5, pour promouvoir son dernier film en compagnie du réalisateur Édouard Bergeon.
Inspiré d’une histoire vraie qui avait fait l’objet d’un documentaire, Au nom de la terre retrace la descente aux enfers d’un agriculteur endetté, dépassé par l’évolution de son métier. Le film sortira en salles le 25 septembre.
Sur le plateau, l’acteur français a vivement défendu les agriculteurs. « Aujourd’hui, ils sont pieds et poings liés avec ces coopératives, avec les industriels. Il faut que les gens arrêtent de les montrer du doigt », a-t-il répété.
Guillaume Canet a également invité les consommateurs à changer de comportement. « Il faut qu’eux aussi arrêtent d’acheter de la merde. Le problème, il est là aussi. On peut encourager les circuits courts, aller dans les fermes autour de chez soi, arrêter d’acheter des produits qui ne sont pas bons, souvent importés. Il faut peut-être qu’on les aide aussi, ces agriculteurs, à pouvoir changer leur mode de fonctionnement, de production, en ayant un achat raisonné. »
Photo d’illustration : Salon de l’Agriculture : Guillaume Canet tire la sonnette d’alarme sur le suicide des agriculteurs. CAPTURE PUBLIC SÉNAT