Organiser chaque année un dîner lobbyiste, au menu de luxe, sponsorisé par l’état et donc, au total, financé par le contribuable, tient de la gageure et pourtant, cet événement réunit tout le gratin politique de droite comme de gauche, sans que cela suscite le moindre questionnement. Ne vit-on pas une période très difficile de récession, avec un taux de croissance à l’arrêt, un taux de chômage galopant et un endettement aliénant ? Pourquoi donc cette folie ? Alors qu’il s’agit, en fait, de faire du lobbying en faveur de l’entité sioniste, personne, absolument personne, à moins de faire preuve de témérité, n’aurait le courage de le souligner. Et pourquoi donc ? Tout simplement, parce que dénoncer le sionisme est assimilé de nos jours à de l’antisémitisme. C’est cet amalgame pernicieux qui fait fermer le clapet des plus bavards. Il faut dire aussi que cette réunion a tous les traits de celles qui les regroupent dans différents clubs, comme Le Siècle, par exemple, et où l’on vient pour obtenir la grâce, voire la bénédiction des faiseurs de rois.
Vous les mettez à peu près tous dans le même panier, vous secouez bien fort, et qu’est-ce qu’il en ressort ? Le fait qu’ils bouffent tous au même râtelier, surtout si celui-ci appartient à un pays que nous n’avons pas le droit de critiquer, car même si c’est totalement justifié, nous vivons dans un pays qui interdit la critique, il vaut mieux jouer les hypocrites. C’est donc toute la clique qui va se retrouver Lundi soir au diner du CRIF : Hollande, Valls, Vallaud-Belkacem, Sarkozy, Juppé, et j’en passe… En tout 800 personnalités. Qui n’étaient pas invités, l’extrême-gauche, l’extrême-droite, et les antisionistes (avérés ou non) qui ne sont pas pour autant antisémites. Vive la France…
Quant aux thèmes abordés, toujours les mêmes, il y a trop d’antisémitisme en France, et dans le mot antisémitisme, il faut compter ceux qui réellement haïssent les juifs (et qui ne sont probablement pas très nombreux au final), et ceux qui sont contre la politique ultra-nationaliste d’Israël (et là il y a plus de monde…), un amalgame très entretenu en France, et renforcé par les États-Unis eux-mêmes.
Il faut néanmoins rappeler une chose très importante, c’est que pendant que le chômage explose, que le nombre de pauvres augmente de manière exponentielle, que nos agriculteurs travaillent pour moins que le RSA, que les entrepreneurs « crèvent la gueule ouverte » étouffés par certaines charges, que les SDF sont négligés voire oubliés, et que les migrants se multiplient, nos politiques se permettent un repas sponsorisé (et lobbyisé) à……900 euros!!! Pour 800 participants, cela fait un total de 720 000 euros rien que pour participer et manger!!! Du moins, en se basant sur le prix annoncé pour l’année 2015. Et comme le monde est bien fait, sur ces 900 euros, 800 euros sont déductibles d’impôts. Elle est pas belle la vie?
Pour participer au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), il vous en coûtera 900 euros, comme en atteste le carton d’invitation qui circule sur les réseaux sociaux. Mais 800 euros sont déductibles d’impôt. Pour Daniel Schneidermann, ce sont donc les contribuables qui ont financé l’événement à hauteur de 528 euros par personne.
Dîner du Crif : un couvert à 900 euros déductibles d’impôts
C’est un chiffre qui fait tourner la tête. Depuis mardi, une photo circule sur les réseaux sociaux. Celle du carton d’invitation du trentième dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif). Une coquette somme si vous souhaitez y assister : il y est indiqué que le couvert se chiffre à 900 euros par personne. Mais pas de panique, en bas du même carton, une annotation précise « Cerfa à 800 déduction ».
Dans un billet publié sur le site Arrêt sur images, Daniel Schneidermann explique que ce « dîner de gala » se déroule « aux frais du contribuable » puisque « le carton d’invitation [ouvre] droit à une déduction fiscale de 800 euros ».
528 euros à déduire de ses impôts
Joint par Arrêt sur images, Yonathan Arfi, vice-président du Crif, s’explique. « Non, l’Etat ne rembourse pas 800 euros. La mention indique seulement que sur les 900 euros dépensés pour participer au dîner, seuls 800 euros sont considérés comme un don, les 100 euros restants sont le prix du repas uniquement. Et seuls les 800 euros ouvrent droit à une déduction fiscale, et non un remboursement ».
Sur ces 800 euros donc, 66% sont déductibles d’impôt, comme tout don à une association. Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée. Mais le vice-président tient à préciser que de nombreuses personnalités sont invitées et ne versent ainsi pas un centime au bénéfice du Crif.Source : Metronews