On nous explique que le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole, mais sachant que le prix de ce dernier a considérablement baissé, pourquoi une telle augmentation ? 7 % d’un coup, c’est tout simplement suicidaire et criminel pour les ménages les plus précaires. On vous expliquera ensuite que le pouvoir d’achat est en augmentation et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Chaque mois, les tarifs réglementés du gaz sont révisés en prenant notamment en compte les prix sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.
En raison d’une hausse de ces indicateurs, mais aussi de l’augmentation d’une taxe, le tarif du gaz va augmenter de 6,9 % le 1er janvier. C’est la plus forte hausse depuis plus d’un an.
Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, augmenteront en moyenne de 6,9 % en janvier, du fait notamment de la hausse d’une taxe, selon une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publiée vendredi.
Hors taxes, les tarifs augmenteront en moyenne de 2,3 % au 1er janvier, reflétant la hausse des prix du gaz sur les marchés de gros. Traditionnellement, le prix augmente en hiver.
Cette hausse sera de 2,4 % pour les consommateurs utilisant le gaz pour se chauffer, de 0,7 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 1,4 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude.
Taxe en hausse
À cela, s’ajoutera l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) qui passe de 5,88 € par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 €/MWh, du fait de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie (sorte de taxe carbone), une de ses composantes.
Au final, la hausse sera donc de 6,9 % au 1er janvier 2018.
Tarifs réglementés
Les tarifs réglementés hors taxes du gaz sont révisés mensuellement, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.
Depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.).
Les tarifs réglementés sont en sursis depuis que le Conseil d’État, saisi par […]
Ouest France