Décidément Said Sadi ne rate jamais une occasion de se tromper et la signature de cette charte avec le traître sioniste islamophobe Boualem Sansal en est encore la preuve. Ces gesticulation pathétiques n’ont aucune réalité politique car ces deux zigotos n’auront jamais le courage de faire une manifestation en Algérie, Said Sadi en a fait les frais à Béjaïa au début du mouvement d’ailleurs puisqu’il a été chassé honteusement. Le peuple n’a pas oublié ses déclarations catastrophiques : “Je suis l’ami de Bouteflika” ! Le peuple n’a pas oublié ses amitiés avec Nezzar et Haroun ou BHL ! Il n’a pas oublié que c’est un éradicateur janviériste qui a soutenu la dictature militaire ! Du coup venir aujourd’hui nous jouer le quatrain de la démocratie, c’est assez osé ! Faut-il rappeler que c’était un proche du sanguinaire générale Toufik, le patron du DRS ou services de renseignements criminels qui ont détruit l’Algérie ? Faut-il rappeler que son parti a été créé pour affaiblir l’historique FFS de Hocine Aït Ahmed avec le soutien des services de renseignements ?
Quant à Boualem Sansal, ses déclarations pro sionistes le discréditent à vie et le placent dans le camp des traîtres et des ennemis de l’Algérie. En réalité, ces deux zigotos ne représentent absolument pas le peuple algérien mais les intérêts de la France en Algérie. Déjà qu’en 1991 Said Sadi avait difficilement atteint 1,5 % des suffrages aux législatives, on vous laisse imaginer quel score lamentable il ferait aujourd’hui même s’il n’est plus à la direction du RCD. Ces gens sont de faux humaniste et de faux démocrates. Ce sont en réalité des démocrates non pratiquants car il ne parle que de démocratie nuit et jour et que dès qu’ils perdent une élection, ils ont recours à l’armée pour garder le pouvoir. Le peuple ne vous a pas oublié et ne vous oubliera pas soyez-en certains.
La clarté avec laquelle l’insurrection citoyenne en cours dans le pays est portée par des millions d’Algériens se trouve cernée par la confusion d’initiatives politiques souvent inspirées.
Si au mieux elles visent à créer un écran de fumée sur la révolution démocratique, au pire la détourner de sa trajectoire historique.
Les initiatives en résonance avec le mouvement populaire sont vigoureusement combattues par les héritiers du régime Bouteflika. C’est dans ce climat chargé d’incertitudes qu’un projet de « charte pour une Algérie libre et démocratique » est élaboré par des figures de l’opposition historique au système, des universitaires, des intellectuels, des syndicalistes et des acteurs de la société civile de divers horizons politiques.
Parmi lesquels Hend Sadi, Mokrane Aït Larbi, Amin Zaoui, Cherifa Khedar, Mouloud Lounaouci, Bachir Derraïs, Saïd Sadi et Boualem Sansal. D’emblée, les rédacteurs de la Charte situent le clivage entre les deux camps qui s’affrontent en ces mois d’insurrection. « Dans la formulation, les partisans d’un changement radical reprennent et assument le slogan des manifestants exigeant le départ du système.
Cet appel suppose que l’impasse algérienne est la conséquence directe de la confiscation et du dévoiement du combat libérateur. » Et « une telle vision appelle à une mise à plat générale de la problématique algérienne pour envisager une vision nationale inédite, afin de concevoir les solutions à la mesure des crises qui handicapent la nation ». L’autre bloc, composé essentiellement « d’anciens dignitaires reconvertis à la contestation », limite la demande au changement du régime Bouteflika.
En ce qui les concerne, la situation délétère que traverse le pays relève de la « responsabilité exclusive du chef de l’État déchu et de son entourage », identifient-ils. « Les grands choix faits au lendemain de l’indépendance, les structures opaques, les mécanismes secrets et même les acteurs sulfureux hérités du coup de force de 1962, pour peu qu’ils soient accommodés aux nouvelles exigences claniques, peuvent être recyclés », indiquent les rédacteurs de la Charte. Ils estiment que « l’heure est décisive, elle ne permet ni hésitation, ni laxisme, ni débats fantaisistes ». « Elle exige de nous que nous nous portions à l’avant des luttes avec perspicacité, efficacité et détermination.Il y va du destin de notre pays et de notre avenir, c’est pourquoi nul n’a le droit de faire de ce grand moment de ferveur patriotique un sujet de marchandage. L’intérêt suprême du pays et de l’idéal démocratique qui lui est corollaire ne doivent souffrir d’aucune ambiguïté », jugent-ils. Partant d’une analyse historique et des raisons de l’échec national et des causes qui ont conduit l’Algérie dans une impasse intégrale, les rédacteurs de la Charte mettent en lumière les combats menés par les fondateurs historiques, mais gommés par le récit national officiel. « Même coupée de son passé par un système éducatif aliénant et une désinformation primaire, la jeunesse algérienne a pu retrouver et se réapproprier les séquences fécondes de son passé », rappellent-ils.
Une imbrication d’épopées depuis la vaillante Kahina jusqu’au soulèvement historique du 22 Février. Des rappels historiques nécessaires pour mettre au ban de l’histoire l’ordre autoritaire qui a confisqué l’indépendance et violé la souveraineté populaire. Mais, surtout, pour empêcher la confiscation de la révolution d’aujourd’hui. « Depuis le 22 Février, une dynamique inédite s’est mise en marche. Pour l’instant, les manœuvres et autres manipulations du pouvoir destinées à désamorcer ou dévoyer le mouvement ont toutes échoué », mettent-ils en garde.
Mais au-delà des formulations et des propositions émises par les divers acteurs et courants politiques et les options à favoriser pour mieux répondre aux aspirations populaires, les initiateurs de la Charte insistent sur la nécessité de garantir les principes fondamentaux des libertés citoyennes dans leur globalité. Ils se situent dans une perspective historique.
Ils esquissent le socle des valeurs universelles non négociables sur lequel doit se construire l’Algérie nouvelle. « Il ne faudra pas se lasser de rappeler que cette phase est un moment fondamental dans la renaissance de la nation. La révolution doit veiller à assurer définitivement l’assainissement de la scène politique algérienne. Aucun sujet ne doit être tabou et aucune idée contribuant à la sécurisation de la pratique pérenne de la vie démocratique ne doit être éludée », exigent-ils.
Pour les rédacteurs de la Charte, « la phase de transition n’est pas destinée à préparer la prise de pouvoir pour ceux qui en auraient la charge, mais à en garantir l’exercice démocratique pour celles et ceux qui seront appelés à y prétendre à travers les élections, une fois les règles de la promotion du pouvoir civil énoncées et gravées dans le marbre ».
La révolution démocratique enclenchée le 22 février et qui se poursuit n’aura de sens que si elle consacre pleinement la citoyenneté dans ses dimensions universelles.
Photo d’illustration : un citoyen proposant une véritable feuille de route pour une transition démocratique lors de manifestation de vendredi dernier à Alger ( photo : El Watan )
29 Août 2019