Le problème ne réside pas dans la datation du port du voile estimée à un siècle à peine par M.Oubrou ; c’est plutôt le « problème du voile » créé de toutes pièces qui est récent et remonte tout juste à une trentaine d’années ! Monsieur Oubrou, le crypto-frère musulman, devrait pourtant savoir qu’il y a un siècle, ce même voile ne constituait absolument aucun problème pour l’empire français qui l’affichait, bien au contraire, clairement sur ses publicités touristiques, constituant même un argument de vente, afin de pousser les continentaux à aller piquer une tête à Bizerte ou Sidi Ferruch en empruntant les paquebots de la Cie Gle Transatlantique ! La France républicaine, déjà pleinement laïcarde et maçonnisée, des années 20 et 30 du siècle dernier n’était pas du tout offusquée par le port du voile islamique, sachant que la femme française était elle aussi pudiquement habillée. Le changement d’attitude s’est opéré avec l’avènement de la modernité, le reniement des racines et de la religion. Allant jusqu’à renier ses propres ancêtres, ce personnage veut imposer ce choix imbécile au monde entier — permettez-nous d’être quelque peu sévères, face au mépris de nos ennemis –. Où est-elle donc passée la tolérance de ces humanistes illuminés ? L’auraient-ils égarée dans quelque arrière loge obscure de la rue Cadet…
Bon, trêve de plaisanterie et de perte de temps, on est entre nous là, personne n’écoute : vous appartenez à quelle loge cher frère Tariq, de quelle obédience est-elle ? Ceci afin que l’on sache d’où vous parlez, car pour ce qui nous concerne, nous n’avons absolument rien à cacher.
L’imam de Bordeaux vient une nouvelle fois de s’exprimer sur le voile. Invité sur la radio Europe 1, Tareq Oubrou a estimé que le voile est « une invention du siècle dernier ».
« Les vêtements sont la traduction de la pudeur dans une culture donnée. Mais il n’y a pas d’habits canoniques. Le prophète s’habillait comme les païens, les femmes musulmanes comme les païennes. Maintenant, les cultures évoluent et en fonction de cette évolution, les musulmans doivent négocier leurs principes moraux dans une culture donnée. », a-t-il affirmé lors de l’émission animée par Anne Sinclair.
Pour l’imam d’origine marocaine, « le foulard ne fait pas la musulmane » et qu’il y avait autant « de foulards que de perceptions musulmanes ». Citant l’exemple de sa famille, il a déclaré que certaines de ses proches « portent parfois un chapeau », estimant que l’on ne devait pas « dicter à la femme comment elle doit être pudique ».
Celui qui est condamné à mort par Daech dans une fatwa pour ses positions « trop libérales » affirme par ailleurs qu’une « musulmane qui ne se couvre pas les cheveux est aussi musulmane que celle qui se couvre. Le foulard ne fait pas la musulmane ».