Voici ce qui arrive quand des banksters et des énarques décérébrés gèrent le pays, les jeunes internes se suicident. 5 internes ont mis fin à leurs jours en moins de 4 mois ! Les responsables sont connus, en premier lieu Macron mais aussi Véran, Buzyn, Salomon…
25% des internes français ont des idées suicidaires et le gouvernement trouve ça normal ! Rien de concret n’est fait pour y remédier bien au contraire, la baisse des moyens est continue et ne fait qu’aggraver davantage la situation. Du coup on peut déjà le dire, il y aura malheureusement d’autres suicides…
Ce samedi devant le ministère de la Santé, plusieurs dizaines de personnes ont rendu hommage aux cinq internes qui se sont suicidés depuis le début de l’année.
L’Intersyndicale nationale des internes (Isni) et plusieurs représentants d’internes réclament un encadrement du temps de travail pour ces étudiants en médecine.
Une quarantaine de personnes a rendu hommage, ce samedi devant le ministère de la Santé, à cinq internes en médecine ayant mis fin à leurs jours depuis le début de l’année. « Cinq internes ont été tués par l’hôpital depuis le début de l’année. Un tous les 18 jours, c’est du jamais vu », a dénoncé au micro Gaétan Casanova, président de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), qui avait organisé ce rassemblement. Derrière lui, devant une entrée du ministère, avaient été disposées des pancartes noires portant leurs prénoms : Valentin, Tristan, Quentin, des XXX pour deux autres internes restés anonymes, et ceux d’Élise et Florian, décédés respectivement en 2019 et 2020.
L’hôpital et les études en médecine, déclencheur de la souffrance des internes
Pendant de longues minutes, plusieurs dizaines de personnes, dont beaucoup d’étudiants en blouses blanches et des proches des défunts, ont ensuite déposé des fleurs avant qu’une large banderole indiquant « l’hôpital tue ses internes. Aidez-nous à vivre » soit déployée.« Tous ont des situations différentes, des souffrances différentes, mais à chaque fois il y a quelque chose qui revient, c’est que l’hôpital et les études de médecine sont venus comme un déclencheur de cette souffrance par l’épuisement au travail, le harcèlement, la difficulté et la pression des concours », a déclaré Gaétan Casanova à l’AFP. « Elle est morte d’épuisement professionnel. Elle travaillait 80 heures par semaine. »Valentin, décédé le 30 mars, « aimait trop la vie », a précisé son père. « Il avait des angoisses, il était dans un état dépressif sévère et souffrait d’épuisement physique et moral. Il ne s’en est jamais remis ». Tous ces jeunes « n’ont jamais fêté leurs 30 ans. C’est un gâchis immense », a également témoigné Laurence Marbach, mère d’Elise, décédée à 24 ans. « Elle est morte d’épuisement professionnel. Elle travaillait 80 heures par semaine », a-t-elle dit à l’AFP. « Après ce drame, nous avons découvert l’horreur de la situation des étudiants en médecine et l’absence totale de dispositifs de prévention ».
58h de travail hebdomadaire en moyenne
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Photo d’illustration : La France devrait officiellement franchir le seuil des 100.000 décès dus au Covid-19 ce jeudi 15 avril 2021. − JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
La rédaction
17 avril 2021