Un terrorisme renouvelé
Une indication sociale nous permet de qualifier, ainsi que nous l’avons naguère développé dans cette chronique, le terrorisme actuel comme identique à celui des années 70, quand il était affublé d’un vêtement communiste ou marxiste radical : telle fille blonde majeure de vingt ans, comme il nous a été rapporté par quelque autorité, de famille aisée, la mère étant médecin et le père ingénieur, de type caucasien, pour reprendre le terme usuel de l’anthropologie américaine pour désigner cette race qu’il est malvenu de nommer autrement que blanche, récemment convertie au néo-wahhabisme, a pu répondre insolemment, mais légalement à la police française qui enquêtait sur ses intentions, qu’on ne pouvait l’empêcher, à 20 ans, de quitter le territoire pour aller guerroyer ou militer, comme on voudra, en Syrie ! Ainsi va ce nouveau grain de la nouvelle bourgeoisie ! Il ne s’agit, direz-vous, que d’un échantillon statistiquement peu significatif ! Oui, mais l’expérience apprend qu’un petit nombre bien encadré ou manipulé, comme on voudra le dire, peut agir, c’est-à-dire répondre aux ordres que lui donnerait une organisation occulte. La même chose s’est produite dans le recrutement des nihilistes russes au 19ème siècle, recrutés dans les ghettos et dans la noblesse fantasque, et en sautant les périodes de guerre généralisée, les attentats en Italie et en Allemagne des années septante ; les exécutants étaient des jeunes gens en rupture, comme on le dit, avec leur milieu, intelligents, déracinés et enivrés par des slogans de vengeance sociale ou d’exécration d’une société gangrenée par des vices croissants !
Les modèles sont analogues: d’abord un arrière- plan teinté aujourd’hui, comme à l’époque des terrorismes rouges, d’antifascisme ou d’opposition au “totalitarisme” ; ce dernier concept de fascisme, par ailleurs anachronique, désigne depuis plusieurs années, dans un tam-tam journalistique et tribunitien, “le régime” syrien, dans la langue des médias mainstreams, à savoir donc le mal absolu ! Contre lui se coalisent toutes les forces, des modérés les plus pourris et corrompus aux extrémistes sanguinaires, des démocrates aux fanatiques. Partir combattre en Syrie est donc, aux yeux de nos maîtres du jour, moralement justifié, comme aussi aux yeux de cette fille de bonne famille, de lignée catholique qui a reçu l’éducation en histoire moderne fondée sur un dualisme strict : d’un côté les mauvais qui peuvent être combattus en dehors des lois traditionnelles, tout comme Staline fut pris pour allié par les Roosevelt et Churchill qui travestirent les communistes et autres qu’ils exécraient, en patriotes, de l’autre, les bons qui ne le sont pas intrinsèquement, mais sont bénis ou seront sauvés de l’Enfer car ils luttent contre le mal.
Durant la période terroriste des années mentionnées, celles des attentats de la Fraction Armée Rouge ou des Brigades, de même couleur, italiennes, l’on notait la présence de jeunes gens issus de classes plus que moyennes, aisées, comme si une habile propagande avait déraciné cette jeunesse écœurée par la médiocrité de la vie américanisée de l’entourage et cédant aux mensonges historiques, lesquels deviennent la pâture du bétail scolaire; expression qui n’a rien de péjoratif, mais renvoie à cette condition qui est nôtre, d’un troupeau promis à l’abattoir général dans une guerre annoncée inévitable par Poutine et consort ! Infortunément, de grandes âmes qui pourraient brûler d’une flamme élevée se laissent gagner aux illusions! mais qu’opposer à un communisme creux ou à un islamisme artificiel dont des généraux français nous avertissent qu’il est une opération américaine, sinon un catholicisme bêlant qui vient d’abandonner récemment son troupeau, — comme s’en plaint maintenant et le dénonce, en accusant ouvertement le Pape, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, l’évêque émérite de Hong Kong –, à une Chine d’athéistes et de robots communistes ! La médiocrité, à tout point de vue, des élites chrétiennes et musulmanes etc..officielles poussera une jeunesse active, tant immigrée que “de souche”, anciens et ” nouveaux Français”, à épouser des causes illusoires ayant à leurs yeux le mérite de l’absolu, de la pureté idéologique ou religieuse, mais la responsabilité morale des exactions commises sera à imputer à ce terreau immonde de clergé — pas uniquement chrétien — pédophile et sodomite insuffisamment dénoncé ou complaisamment protégé par le Barbarinisme (s’il est permis de forger ce néologisme à partir du patronyme de Barbarin) local !
Cette fille française, j’entends et le souligne, de tradition européenne, de lignée bourgeoise, part s’exposer à toutes les violences auxquelles ses sœurs (au sens religieux) sont livrées, subira la barbarie de psychopathes approvisionnés par cette pourvoyeuse de drogue dont le ministre allemand social-démocrate et ancien rapporteur du budget pour les services secrets, Andreas von Bülow, — qui dénonça l’imposture du 11 septembre 2001 –, attribuait l’identité et la puissance à la C.I.A. dans un livre non traduit en français, et fille, comme on le peut prédire, qui aura sa vie brisée, réduite à l’état de loque, comme tant de fillettes tunisiennes livrées par leurs familles, moyennent finance, à ce damné Daeschisme soutenu par ses maîtres golfiens, qatariques, saoudiens et autres !
Gageons que la progéniture de sa génération, comme il est prévu par nos Illuminati ou sabbataïstes, toujours excitée par les mêmes maîtres infernaux, se rebellera contre toute forme de religion — ce qui est l’objectif poursuivi –, au spectacle des crimes commis, et cependant à qui assigner, insistons-y, la faute principale ? À l’inculture de base, à ces lycées d’ignorantins, à ces prêtres ou imams, logeards ignobles, à cette propagande par l’image et les semi-vérités, ou millièmes de vérités qui rendent cette génération et l’idéalisme de sa jeunesse l’instrument de ses propres bourreaux.
Je ne connais pas le nom de cette fille partie en Syrie, et néanmoins que nos lecteurs puissent prier pour elle et ses sœurs dévoyées, fera reculer, par des voies inconnues aux hommes, mais qu’ils pressentent, ses bourreaux dans la lutte permanente du bien contre le mal (proposition qui irrite nos nouveaux philosophes post-frankistes ou — à le dire communément — nietzschéens), lutte née avec ce monde et qui ne s’achèvera qu’au jugement final : “l’histoire du monde est le jugement du monde”, disait en un vers fameux un poète allemand Frédéric Schiller assassiné, comme on l’assure après l’enquête approfondie de sa compatriote, l’illustre médecin et théologienne théiste Mathilde Ludendorff, par la Franc-maçonnerie, et ce jugement suprême, en fait, se déroule devant nous !