Encore une fois, l’Agence du médicament française brille par son incompétence et sa légèreté comme elle l’a d’ailleurs déjà fait concernant de nombreux scandales sanitaires comme celui du Mediator ou du Vioxx…
Vous allez pouvoir le constater dans leur communiqué du 14 janvier reproduit ci-dessous. Premièrement, un résident d’Ehpad qui reçoit un vaccin n’est pas un “patient” car il n’est pas malade. Un patient représente obligatoirement quelqu’un de malade qui “endure” une pathologie et qui va chez le médecin pour se faire soigner. La vaccination est un acte préventif, elle ne s’intéresse pas aux malades mais aux personnes saines (du moins concernant le covid-19).
Ensuite, vous allez lire la phrase la plus folle que vous puissiez lire dans votre courte vie terrestre : “Aucun effet indésirable immédiat n’a été constaté suite à la vaccination. Le décès est intervenu environ deux heures après la vaccination.” ! Alors que la personne est décédée au bout de deux heures, l’ANSM affirme qu’aucun effet indésirable “immédiat” n’a été constaté ! On imagine que pour eux “immédiat” voudrait dire mourir dans la minute qui suit la vaccination alors que c’est totalement faux médicalement parlant !
Étant donné les failles du système de pharmacovigilance français et les différents scandales sanitaires que nous avons connus et qui ont causé des milliers de morts, il sera très compliqué de faire confiance à l’Agence du médicament et aux autorités sanitaires sans oublier les médias corrompus.
Le deuxième comité de suivi dédié à la surveillance des effets indésirables rapportés avec les vaccins COVID-19 s’est tenu le 14 janvier 2021 avec le réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV).
Six effets indésirables graves avec une évolution favorable ont été observés en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech lors de cette troisième semaine de vaccination : 4 cas de réactions allergiques et 2 cas de tachycardie.
L’ANSM a également été informée du décès d’une personne résidant en EHPAD et vaccinée contre la Covid-19 le 13 janvier avec le vaccin Comirnaty. Aucun effet indésirable immédiat n’a été constaté suite à la vaccination. Le décès est intervenu environ deux heures après la vaccination. Le patient ne présentait pas de signes physiques de réactions allergiques. Au regard de ces éléments, des antécédents médicaux et du traitement lourd de la personne, rien ne permet de conclure que ce décès est en lien avec la vaccination.
Une trentaine de cas d’effets indésirables non graves en lien avec le vaccin Comirnaty ont par ailleurs été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance.
Suite à la survenue de cas de paralysies faciales dans d’autres pays avec le vaccin Comirnaty, une expertise a été demandée à un centre de pharmacovigilance. L’analyse de ces cas étrangers confirme que ces troubles surviennent de façon extrêmement rare avec une incidence qui ne dépasse pas celle observée chaque année en période hivernale dans la population générale.
Le premier rapport hebdomadaire sur l’ensemble des cas rapportés en France sera publié la semaine prochaine à l’issue du troisième comité de suivi. Un rapport sera ensuite publié toutes les semaines.
L’ANSM, en lien avec le réseau des CRPV, pourra communiquer à tout moment si un signal de sécurité est identifié.