Nous avons ici l’illustration funeste de la folie du personnage Alain Soral qui continue de propager ses salades avec l’aide de catholiques pseudo traditionalistes qui, pourtant, n’ignorent rien de ses activités assumées de fist-fucking, entre autres pratiques obscènes et perverses. Cette conférence est réalisée — mal à propos et c’est le moins qu’on puisse dire — par la section ER Nord, celle que présidait précisément le regretté Romain Flavigny avant le terrible drame du 8 avril 2016 ! Alors qu’ils l’ont éjecté de l’association, sans ménagement et avec violence, à cause, paradoxalement, de son travail sincère de rapprochement entre ER et les traditionalistes (abbé Jacqmin pour être précis), ils osent aujourd’hui organiser une conférence avec Civitas, liée de près justement à l’abbé Jacqmin qui en est l’aumônier en Belgique. C’est tout simplement immonde et la responsabilité, tant de Manuel Sorrola que de Sébastien Ribiero, les cadres ayant hérité du poste de Romain, est totale. Toujours la même rengaine, Soral essaie de se raccrocher à tout ce qui traîne, pourvu qu’il continue à vendre des livres et des vidéos à un public naïf en recherche spirituelle ou de changement politique.
Quel homme de dieu, fervent catholique peut-il fréquenter un personnage trouble comme M. Alain Soral dont les amitiés avec des pédophiles assumés comme Gabriel Matzneff ne sont plus à démontrer. Pire encore, Stéphane Blet, fervent crowleyen et membre de l’OTO, occultiste impénitent. À quoi jouent-ils tous ? Il ne manquera plus que Morgan “Le Bail” Priest pour animer le débat et on sera tout bon pour que cette pièce de Grand Guignol pathétique dont le seul but est de manipuler les masses de manière, il est vrai, assez grossière, puisse se jouer.
La seule défense qu’il utilisera à coup sûr et qu’il met en avant depuis toujours, — car il n’échappe à personne que le gourou ne répond jamais sur le fond et déteste les questions qui fâchent — c’est celle qui consiste à dire que l’on est sous l’emprise des juifs et que l’on travaille pour eux, une accusation stupide qui vient au secours de sa stratégie d’auto-victimisation et de pleurniche destinée à susciter la générosité de donateurs naïfs, sauf que cette technique tant galvaudée ne fonctionne plus comme avant et pour cause ! Autant que l’on sache, ce ne sont pas les juifs qui ont poussé Romain au suicide ! C’est d’autant plus ridicule que c’est Soral dont le patron, Philippe Péninque, ami intime du frère la truelle Jérôme Cahuzac et du patron de la LDJ, Jean-Claude Nataf, qui porte cette accusation totalement fantaisiste et risible. Soral l’ami de Gilles-William Goldnadel qui ose toujours aller plus loin dans l’immonde. Soral qui se liquéfia lors du procès de Complément d’enquête affirmant être un philosémite ami des juifs et dont les maîtres à penser étaient tous juifs… Je vous invite à lire le compte-rendu du procès réalisé par Hervé Ryssen dans son texte Alain Soral. Pensées profondes, mars 2011.
Bref, encore et toujours cette technique de l’inversion accusatoire qui ne trompe plus personne et de l’auto-victimisation indigne et insupportable.
Nous invitons les personnes de bonne volonté à se rendre sur place et poser la question qui dérange : Qu’avez-vous fait à Romain ? Comment osez-vous parler tradition et religion après le drame qui a emporté Romain ?
L’équipe d’E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Alain Soral, président d’Égalité & Réconciliation, et Alain Escada, président de l’institut Civitas, le dimanche 18 septembre 2016 à 15h à Lille pour une conférence sur le thème de l’enracinement.
Réservations : reservation.e&[email protected]
Entrée : 10 euros.
Hervé RYSSEN
Alain Soral
Pensées profondes
Mars 2011
Comment Soral s’est prosterné devant ses juges
Lors de la campagne électorale interne au Front national pour la succession à la présidence du parti, Alain Soral a attaqué Bruno Gollnisch à différentes reprises. Dans son Bloc-notes du 10 février 2011, il accusait Gollnisch d’avoir manqué de courage au cours d’un procès :
« Quant à son courage sur un certain sujet que Marine préfère stratégiquement éviter, rappelons qu’il s’est couché à son procès devant Maître Jacubovitz pour ne pas avoir à débourser trop d’argent. »
Mais au cours de son procès de mars 2007, auquel nous avons assisté, Alain Soral avait lui-même rampé devant ses juges comme une horrible limace. Voici ce que nous avions écrit à l’époque dans un témoignage intitulé “Soral ou Faurisson” :
« Alain Soral avait adopté une stratégie “défensive”, pour ne pas dire autre chose. Il se présenta donc comme un homme de gauche, muni de solides garanties républicaines, reconnaissant pour maîtres-à-penser des philosophes juifs tels que “Karl Marx, Goldman, ou Politzer”. Soral a aussi rappelé qu’il avait longtemps travaillé au parti communiste sous la direction de Pierre Zarka, en collaboration avec d’autres juifs tout aussi sympathiques. Il a même dédié l’un de ses livres au penseur marxiste Lucien Goldman, et fait “l’éloge du génie juif” dans le chapitre d’un autre de ses ouvrages. Mieux encore ─ et c’est une suprême bénédiction ─, il possède aussi un “livre dédicacé de William Goldnadel, qui est un ami”, assure-t-il. Par conséquent, Alain Soral déclare être un “philosémite malgré lui” : “On a fait de moi un antisémite, et je trouve que c’est dégueulasse”. Il en rajoute alors une louche en vitupérant contre le “fascisme”, au moins dans sa version sioniste, en la personne de Jabotinski, qui était, dit-il, un “fasciste revendiqué”, un “fasciste notoire”. Ayant exprimé à diverses reprises son engagement “de gauche”, on aurait finalement pu oublier qu’Alain Soral était un proche de Marine Le Pen, et Richard Abitbol s’est fait ici un plaisir de le lui rappeler. »
Ses relations avec des sionistes comme Gilles-William Goldnadel sont confirmées par son ancien bras droit à “Égalité et réconciliation”, Marc Georges. En mai 2010, celui-ci réglait ses comptes avec le “virtuose du logos” dans l’hebdomadaire Rivarol :
« Pour conclure je vais vous raconter une anecdote qui va peut-être vous faire sourire : en 2006 Alain Soral, inquiet pour sa sécurité, avait sollicité Marine Le Pen dont il connaissait les accointances judéomanes pour qu’elle intervînt en sa faveur car, il craignait d’être menacé par des bandes sionistes du type du Bétar ou de la LDJ. Et Marine Le Pen a appelé devant lui dans son bureau Michaël Carlisle, le chef de la Ligue de défense juive, pour lui demander si Soral était effectivement menacé. Ce à quoi Carlisle a répondu que non. Et pour cause, quand on sait qu’en contrepartie de ce service, Alain Soral, ce qui en étonnera plus d’un – c’est lui qui me l’a raconté – qui avait sympathisé avec Gilles-William Goldnadel, agent israélien notoire, ultrasioniste, a présenté ce dernier à Marine Le Pen dans le cadre d’une rencontre tripartite. Édifiant ! ».