C’est extraordinaire comme concept puisque le boycott de l’Afrique du Sud était un acte humanitaire et courageux tandis que celui de l’entité sioniste scélérate et criminelle est acte d’antisémitisme ! Allez comprendre la logique qui gère cette réflexion stupide…
Des paquets de pommes de terre du détaillant suisse ont été ornés d’autocollants appelant au boycott d’Israël. Le coupable n’est pas encore connu.
Une lectrice de « 20 Minuten » a eu une surprise en allant faire ses courses à la Coop : les paquets de pommes de terres nouvelles étaient flanqués d’un autocollant affichant « Boycott Israël ». Cette lectrice s’est offusquée de cette découverte, qu’elle a compris comme un « signe clair de racisme et d’antisémitisme ». Elle a été surprise que la chaîne « se laisse emporter à une telle action politique ».
Mais la Coop n’est pas à l’origine de ces autocollants, a expliqué son porte-parole Ramon Gander. « Nous ne suivons pas une politique de commerce extérieur particulière, et n’imposons pas de boycotts motivés par des raisons politiques », explique-t-il. La seule ligne directrice que s’impose la Coop est celle de la Confédération, qui ne dirige aucune sanction envers Israël. « Nous étiquetons nos produits correctement pour laisser le choix aux consommateurs », poursuit-il.
Explications floues
Comment cet autocollant est-il alors arrivé sur ces paquets de pommes de terre ? Coop a refusé de commenter ce cas précis. Les circonstances de cette action sont donc encore peu claires. Il existe en effet de nombreux groupes qui appellent au boycott des produits israéliens, comme l’association Suisse-Palestine.
Un autre groupe a appelé explicitement sur internet à boycotter les pommes de terres nouvelles en provenance d’Israël, au début du mois de mars de cette année. Le site bds-info.ch, pour « Boycott-Désinvestissement-Sanctions contre Israël », explique avoir donné aux consommateurs intéressés du matériel d’information et des autocollants. Ceux-ci portaient l’inscription « Boycott Apartheid made in Israël ». Le but est de leur permettre d’exprimer leur mécontentement concernant les violations des droits de l’homme et du peuple palestinien.
La Fédération suisse des communautés israélites a refusé de commenter l’affaire.