On ne pouvait que s’attendre à cette réaction de la part d’un politique de la trempe de F. Asselineau. Il y a encore des gens qui réfléchissent en France et c’est tant mieux.
L’UPR ne participera pas aux manifestations de récupération organisées dimanche 11 janvier par les dirigeants euro-atlantistes
L’UPR NE PARTICIPERA PAS AUX MANIFESTATIONS DE RÉCUPÉRATION ORGANISÉES DIMANCHE 11 JANVIER PAR LES DIRIGEANTS EURO-ATLANTISTES, SOUS PRÉTEXTE DE « DÉMOCRATIE » ET DE « LIBERTÉ D’EXPRESSION ».
Intervenant dans le climat d’émotion considérable suscité par les attentats qui viennent d’endeuiller notre pays, les manifestations qui seront organisées dimanche à travers toute la France sont présentées à l’opinion publique avec un objectif apparemment des plus nobles : rien moins que la défense de la « démocratie », de la « liberté d’expression » et même de la civilisation contre la barbarie.
Qui oserait être contre ? Face à une présentation aussi intimidante, l’UPR comprend que de nombreux Français, peu regardants sur les organisateurs et indifférents aux manœuvres de récupération dont ils vont faire l’objet, puissent avoir envie d’y participer. Certains de nos adhérents et sympathisants peuvent aussi avoir envie de s’y joindre et notre mouvement les laisse libres de le faire ou pas, à titre individuel.
Cependant, l’UPR est une organisation politique responsable, qui sait mettre de côté les réactions émotionnelles, impulsives et grégaires suscitées à dessein par les grands médias, pour analyser sereinement et clairement les tenants et aboutissants de cette opération.Après examen, l’UPR a décidé de ne participer, en tant que telle, à aucune de ces manifestations. Aucun des membres de notre Bureau National n’y participera non plus.
Notre position découle du fait que ces manifestations visent à récupérer sans vergogne l’émotion légitime suscitée par les tueries dont la région parisienne a été le théâtre.
Il s’agit d’une opération politicienne indécente, menée conjointement par François Hollande, pour tenter de remonter un peu dans les sondages, et par les forces euro-atlantistes, des deux côtés de l’Atlantique, pour tenter de redorer un peu le blason de la prétendue « construction européenne » en affichant un semblant d’unité.
Il s’agit aussi de faire croire aux Français que les États-Unis et la France auraient une communauté de destins et partageraient un même combat suprême.
- Les organisateurs de l’Élysée affirment vouloir faire de ces manifestations la marque d’une « union nationale » ?
Mais ils ont pris le soin de préciser qu’ils interdisaient au Front National d’y participer, après que M. Hollande eut néanmoins aimablement reçu Mme Le Pen à l’Élysée.
L’UPR, quant à elle, n’a reçu aucune invitation de la part du locataire de l’Élysée : nos 6 790 adhérents et nos 77 000 électeurs aux élections européennes sont considérés comme n’existant pas.
L’objectif politicien et retors est parfaitement clair : faire croire aux Français que seul le FN serait un opposant au gouvernement. Ce qui sert à la fois les intérêts de la famille Le Pen, qui caresse le rêve d’être présente au second tour de l’élection présidentielle de 2017, et celui de François Hollande, qui caresse celui d’être réélu à coup sûr dans ce cas.
- Les organisateurs affirment par ailleurs vouloir se battre pour la démocratie, la liberté d’expression et les libertés individuelles ?
Mais ils sont les premiers à piétiner constamment ces valeurs, en imposant un « 2 poids – 2 mesures » permanent, notamment dans l’accès aux grands médias qui forment l’opinion publique.
Ils sont aussi les premiers à prendre des mesures liberticides, en plaçant les Français sous une surveillance de plus en plus générale, inquisitoriale et oppressante, dont les événements ont d’ailleurs montré qu’elles n’empêchent en rien des assassinats épouvantables.
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsqu’ils auront décidé d’organiser un référendum sur le maintien de la France dans le traité de Lisbonne, traité qui fut ratifié par les parlementaires de l’UMP, du MODEM, de EELV et du PS, en violation des 55% de « Non » au référendum du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne dont il est le copié-collé.
L’UPR ne commencera à croire à la volonté du gouvernement et des européistes de faire respecter les principes démocratiques que lorsqu’ils auront décidé de soumettre au référendum le futur traité transatlantique TAFTA, actuellement imposé par Washington à ses vassaux européens dans le dos des peuples et contre leur volonté profonde. […]
- Source :
https://www.upr.fr/
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