Conférence de presse de macron : des questions étaient connues à l’avance !

Brillantissime et génial, macron de l'est pas tant que ça...

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Pour ceux qui croient réellement qu’Emmanuel macron est un génie et que le gouvernement français est géré via une démocratie exemplaire se gourent et se mettent un doigt dans l’œil jusqu’au coude. Le génial macron n’est rien d’autre qu’une poupée désarticulée commandée par le WEF/McKinsey, ses réponses ne sont que des éléments de langage creux et stupides. Il passe son temps à dépenser des centaines de millions en sondages pour savoir ce que le peuple pense de lui – et quand la marmite éclatera – sachant parfaitement que son rôle n’a pas vocation à durer éternellement. Il n’est même pas capable de répondre à de vraies questions de journalistes, il doit les filtrer par ses équipes. Quel pathétique personnage !



l n’y en avait pas eu depuis… cinq Ians. Emmanuel Macron a tenu hier sa seconde conférence de presse, en tant que président.

Pendant plus de deux heures, la parole a circulé parmi les journalistes présents à l’Élysée. Plus ou moins (mais surtout moins) librement.

Un président, 250 journalistes, et 24 questions. Ce 16 janvier, Emmanuel Macron a participé à une conférence de presse, exercice auquel il se plie très peu, du moins en France. La précédente avait été organisée en avril 2019, lors de son premier mandat.

Après un propos liminaire d’une trentaine de minutes, et avant que le micro ne commence à circuler, Jean-Rémi Baudot, président de l’Association de la presse présidentielle (APP, voir plus bas), a tenu à fixer les règles du jeu : trois parties (une partie nationale, un segment plus politique, et enfin les questions internationales). Et une seule question, et courte si possible. Avant de rassurer les téléspectateurs : « Les journalistes sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent au chef de l’État. Aucune question n’est jamais soumise en amont au chef de l’État. C’est toujours mieux de le dire ».

Pour le téléspectateur, la scène est saisissante : des dizaines de mains se lèvent à chaque fois que Macron termine une réponse, donnant l’impression d’un joyeux chaos. La réalité est pourtant plus complexe. Si le chef de l’État ne connait pas à l’avance les questions qui lui sont posées, ses attachés de presse eux, si. Et ça tombe bien : ce sont eux qui distribuent le micro. Dans les faits, voilà comment la parole a circulé pendant cette conférence de presse : les journalistes se sont installés une heure environ avant l’arrivée du chef d’État. Autour d’eux, plusieurs conseillers presse de Macron quadrillent la salle, et discutent avec les journalistes…

« Vous êtes la next-one »

Il suffirait donc d’un SMS pour se voir distribuer le micro ? Non. « Il faut aussi avoir l’eye-contact », explique la journaliste de 20 Minutes. Comprendre : attraper le regard des attachés de presse. Et insister, question après question, par SMS, ou en les interpellant directement. « À un moment, j’ai reçu un texto : “Vous êtes la next one”. De fait, j’étais la suivante » . Ce qui a permis à Rachel Garrat-Valcarcel de poser la question suivante : Vous avez parlé de l’ordre, avec l’uniforme à l’école, une politique contre la drogue – alors que certains disent que la prohibition ne fonctionne pas – vous nous avez parlé de politique nataliste, de cérémonie de remise des diplômes. Est-ce que le gouvernement le plus jeune, avec le président le plus jeune, ne vont pas mener une politique anachronique, voire si vous me permettez un peu vieux jeu ?.

Journaliste à Reporterre, Justine Guitton-Boussion, raconte la même histoire. “Un conseiller m’a demandé d’envoyer ma question par texto. Ce que j’ai fait. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit sélectionnée. Mais un moment, on m’a dit que je serai la prochaine”. Après avoir envoyé sa question, Justine Guitton-Boussion reçoit une réponse du conseiller : “Bien noté votre question. Je vous invite également à lever la main.” Deuxième texto 30 minutes plus tard : “Je ne perds pas votre question de vue.” Réponse de la journaliste : “Merci bcp”. Denier message reçu du conseiller : “Vous pourriez être la prochaine”. Après 1h16 de conférence de presse, elle pose sa question, sur les émissions de gaz à effet de serre, concluant ainsi : “Quelle nouvelle politique écologique pouvez-vous nous annoncer ce soir ? “. Nous publions les échanges ci-dessous.


Échanges de textos

Échanges de textos

Document ASI

Journaliste indépendante, Meriem Laribi a vécu peu ou prou la même chose : Quand on est arrivé, un attaché de presse est venu nous donner son numéro de téléphone. Pour poser une question, il fallait envoyer le nom du média pour lequel on venait et la thématique de la question.” Assise à côté de journalistes de l’Orient le Jour et de CNN Turquie, ils souhaitent tous trois poser une question, dont ils transmettent le sujet à l’attaché de presse : le Liban pour l’Orient le Jour, la situation humanitaire à Gaza pour CNN. Le thème transmis à l’attaché de presse de l’Élysée par Meriem Laribi ? “La requête de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice” concernant les actions de l’armée israélienne à Gaza. “C’est tout ce que j’ai dit”, explique Meriem Laribi, qui n’aura finalement pas le micro…


Source: Arrêt sur images

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