Comment aborder la mascarade de la Cop21 sans rappeler la phrase désormais culte de feu Hugo Chavez, prononcée en 2009 : « Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé » ? Ils ont débloqué des milliers de milliards de dollars et d’euros pour sauver des banksters criminels récidivistes ou des assureurs complices mais ils pinaillent sur quelques dizaines de milliards… Tout ceci n’est pas intellectuellement très sérieux. La seule solution que nos gouvernants occidentaux crapuleux ont inventé c’est la « taxe carbone » qui permet aux banksters justement de détourner quelques autres milliards d’euros de TVA des caisses des états ! Vivement la fin de tout ce cirque.
Oui, Evo Morales a raison, pour sauver le climat, il faut changer de paradigme capitaliste ce que les Occidentaux au pouvoir ne feront jamais bien au contraire. Aux peuples d’imposer leurs volontés, à eux de manifester. Pour finir, ils nous parlent de fonte des glaciers et de 2° de température bla bla… mais personne ne parle des millions de cancers (= morts !) dus à la pollution !!! Ils parlent de sauver la planète, Dame Nature, mais peu se soucient de l’Homme.
Le chef d’État bolivien a réitéré ses attaques contre le capitalisme coupable selon lui « de détruire la planète ».
Il est arrivé vêtu d’un seyant costume sombre brodé de rose et de motifs incas. Il y a six ans, en 2009 à Copenhague, il avait fait le show avec son compère vénézuélien Hugo Chavez en pourfendant « l’impérialisme et les éconocrates ». Cette fois, le président bolivien, Evo Morales était orphelin de son acolyte, mais le verbe, lui, était toujours là. Radical et sans concessions : « Vous, le Nord, ne pouvez continuer à saccager la planète sans vergogne ni raison ! », a-t-il lancé en conférence de presse. « Le capitalisme est la source de tous les maux, il est à l’origine de la destruction de la Pachamama par le consumérisme et l’individualisme qui sape les communautés. » Le président bolivien a ainsi exhorté le monde à « en finir avec lui afin de sauver le climat » en appelant les peuples indigènes et les organisations sociales à la rescousse pour« stopper cette culture de guerre ». Evo Morales a terminé son allocution en adressant ses condoléances au peuple français, « victime récente d’attentats odieux », mais en ajoutant que « les Occidentaux devaient s’interroger sur les origines de cette violence et cesser leurs interventions militaires sous tous les prétextes ».
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