Les Morticoles attaquent en meute le Pr Henri Joyeux. Extraordinaire article digne des plus sombres heures de l’histoire soviétique, sauf que cela se passe en France en 2015 ! On ne reviendra pas sur chaque point, ce serait trop long, mais il suffit de relever les plus gros arguments utilisés par les laquais de Big Pharma pour se rendre compte que leur défense s’écroule et disparaît comme neige au soleil.
D’abord, affirmer que le Pr Joyeux n’a aucune compétence en matière vaccinale est totalement faux puisqu’il n’existe pas de spécialisation de ce genre ; le seul diplôme de médecin généraliste confère le droit et autorise son titulaire à donner son avis de spécialiste en la matière. Que dire alors quand on a affaire à un professeur des universités, spécialiste, praticien hospitalier, aux innombrables publications scientifiques ! De toutes façons, ce n’est certainement pas un journaleux crapuleux qui va nous expliquer ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, surtout quand il s’agit d’un sujet médical aussi sérieux.
Nous observons que l’article fait état des mêmes arguments dictés par Big Pharma alors que tout le monde sait qu’il n’existe aucun expert en France indépendant de cette industrie mortifère ! Même les experts judiciaires près les cours et tribunaux ont gardé un lien organique avec l’industrie pharmacochimique. Ce n’est pas moi qui le dit mais l’avocate Christine Ravaz, spécialisée en la matière et étant elle-même impliquée dans la défense des victimes du criminel de masse J. Servier ! Est-il utile de rappeler, ici, les récentes déclarations du rédacteur en chef de The Lancet au sujet des mensonges truffant des publications de cette prestigieuse revue ? Quid des centaines de scandales pharmacochimiques meurtriers et l’implication des plus hautes autorités de l’état ? Le journaleux qui a pondu ce texte fait comme s’il n’y avait jamais eu d’affaire Mediator, Isomeride, sang contaminé, Diantalvic, Motilium, Roaccutane, Vioxx, pilules,…
« Le Pr Joyeux argumente à grand renfort de termes anxiogènes, d’affirmations et d’études contestées par l’immense majorité de la communauté scientifique. »
Le meilleur pour la fin ! Qu’en est-il des relations de conflit d’intérêt de L’Express, auteur de cet article, avec Big Pharma ? Il suffit de feuilleter tranquillement les pages de ce torchon pour tomber à la page 44 du dernier numéro sur une publicité concernant l’introduction en bourse, il y a à peine 2 jours, de la société Abivax, qui comme son nom l’indique, est un leader mondial en fabrication de vaccins thérapeutiques (sic) ! Comment dans ces conditions, peut-on remettre en question la vaccination alors que l’on a accepté l’argent de Big Pharma ; sachant que l’industrie de la propagande sur papier est en train de couler malgré les 2 milliards annuels de subventions d’état ! Bref, comme toujours, nous avons affaire à des voyous, des menteurs, des propagandistes sans foi ni loi qui assassinent le peuple en servant Big Pharma.
Dans cette serpillière nauséabonde, nous pouvons trouver à la page 122 la rubrique du dégénéré J. Attali, Perspectives, titrée L’amour collaboratif, dans laquelle il ose la phrase suivante : « On peut imaginer un monde où chacun serait libre d’avoir des relations avec d’autres que son partenaire principal » ! En d’autres termes, le Pr Henri Joyeux est un affreux conservateur alors que le dégénéré sabbataïste et sataniste imbécile d’Attali a le droit à la parole avec des incitations à l’adultère et à la fornication pour mieux détruire le tissu social. Il est sûr que la critique du mariage pour tous n’est pas souhaitable dans les colonnes de l’Express.
La dernière tentative de discrédit tentera de faire accroire que le Pr Joyeux fait partie de l’Opus Dei alors qu’il est protestant ! Raté ! Bien sûr, les journaleux ne diront pas au public que le fils de la ministre de la santé, dont le mari est ambassadeur, est en prison pour saucissonnage de grand-mère et avoir tenté de lui voler sa carte bleue ! Du coup, un conseil gratuit nous vient à l’esprit pour Marisol Touraine : qu’elle s’occupe de sa famille et qu’elle aille porter des oranges à son fils, qu’elle laisse la nation et son peuple tranquilles.
Maintenant que vous savez, choisissez votre camp…
« Dangereux » pour les uns, « courageux » pour les autres. Henri Joyeux, le charismatique chirurgien-cancérologue, auteur d’une récente pétition sur la vaccination, agace les autorités de santé. Il assume un discours critiqué par la communauté scientifique, mais aussi ses positions sur la famille, dont il défend une vision conservatrice. Portrait.
Un patronyme sympathique, un bagout d’enfer et un titre de chirurgien-cancérologue. A priori, lorsque qu’un médecin comme le Pr Henri Joyeux tire la sonnette d’alarme sur la dangerosité des vaccins pour les nourrissons, les parents -et les autres- ont de quoi s’inquiéter. Pourtant, les affirmations de ce sulfureux docteur sont bien bancales.
Dans une pétition lancée au moi de mai – 640 000 signatures ce jeudi – il affirme que le vaccin combiné hexavalent (DTP + coqueluche + haemophilus influenzae de type B + hépatite B) est « dangereux » pour les bébés. Le Pr Joyeux argumente à grand renfort de termes anxiogènes, d’affirmations et d’études contestées par l’immense majorité de la communauté scientifique.
Plusieurs spécialistes soulignent en outre qu’il n’a aucune légitimité sur la vaccination. « Il est chirurgien-cancérologue, il n’a jamais publié de travaux sur le sujet! », s’insurge Daniel Floret, le président du Comité technique des vaccinations (CTV) au sein du Haut conseil de la santé publique. « C’est un personnage extrêmement dangereux », estime pour sa part le pédiatre et vaccinologue François Vié le Sage.
Ondes électromagnétiques, pilule contraceptive, vaccins…
Pour Gérard Dieuzaide, chirurgien-dentiste et auteur d’un ouvrage sur les maladies des ondes postfacé par le Pr Joyeux, « ce dernier fait au contraire partie de ces grands médecins qui, arrivés à un certain âge [69 ans, NDLR], n’ont pas peur de briser une omerta. Il lui a fallu beaucoup de courage pour dire ce qu’il a dit sur les vaccins ».
Ondes électromagnétiques, pilule contraceptive, vaccins… Le cancérologue s’improvise spécialiste de sujets variés, en phase avec certaines inquiétudes des Français. Il lance ses affirmations avec aplomb, souvent à contre-courant du consensus scientifique. « Je m’en fous. L’avenir c’est parfois le contre-courant, ça s’appelle la résistance. » Contactés par L’Express, la faculté de médecine de Montpellier où il a enseigné et le Conseil de l’ordre de Hérault n’ont quant à eux pas souhaité donner leur sentiment sur ce personnage controversé, qui inquiète les autorités de santé.
« Des positions rétrogrades »
Alors que la baisse de la couverture vaccinale permet à une maladie comme la rougeole de réémerger, la pétition du médecin donne du grain à moudre aux anti-vaccins. A tel point que la ministre de la Santé a réagi, en soulignant que le rôle d’un médecin n’était pas « d’inquiéter » mais de « rassurer ». Marisol Touraine en a aussi profité pour rappeler qu’Henri Joyeux « s’est déclaré contre la pilule, contre l’avortement » et « a pris des positions rétrogrades sur toute une série de sujets ».
L’ancien président de la très conservatrice association Familles de France s’est en effet farouchement opposé, entre autres, à l’ouverture de salles de shoot, à la « théorie du genre » à l’école et au Mariage pour tous.
« Le père se met devant la télé, la maman prépare la soupe »
Aujourd’hui, il donne au moins trois conférences par mois en France mais aussi en Suisse et en Belgique sur l’alimentation, la prévention des « maladies de civilisation », la médecine du futur, les vaccins, évidemment, mais aussi l’amour et la sexualité.
Le professeur y distille, avec force anecdotes empreintes d’humour, sa vision conservatrice de la famille -« un papa, une maman, un homme une femme »- ou encore des rôles de chacun « dans la famille lambda » en France : « le père arrive épuisé par sa journée et se met en général devant la télé avec une mousse. Pendant ce temps la maman prépare la soupe. » Les intéressés apprécieront.
Quant à l’homosexualité, il en parle comme du résultat d’une éducation sexuelle inexistante, d’une grande sensibilité de l’adolescent, et d’une absence du père.Lorsqu’il expose sa vision du couple, avec l’homme et la femme qui se complètent, le médecin des familles ajoute qu’il y a des choses qu’on « ne peut pas dire à la télévision ». « Je commence à la pénétrer tout doucement, raconte-t-il après un passage chez Michel Drucker fin 2014. Je commence par l’alimentation, je finirai par l’amour et la sexualité. Chaque chose en son temps. »
Henri Joyeux a en effet écrit plusieurs ouvrages sur le sujet, donnant des conseils en matière de nutrition pour prévenir le cancer : manger sainement, pratiquer une activité physique, privilégier la cuisson vapeur douce… Il rédige aussi une lettre électronique sur la médecine naturelle via le site Santé nature innovation administré par Vincent Laarman, décrit par Buzzfeed comme proche de l’extrême droite et des milieux ultraconservateurs.
L’Opus Dei ? « Rumeurs »
Ses détracteurs lui reprochent aussi d’avoir préfacé des ouvrages de ses « amis » Bruno Comby et Jean Seignalet, deux hommes prônant dans les années 90 les principes nutritionnels de l’instinctothérapie, une secte qui vantait notamment le « manger cru » présenté comme une façon de soigner des maladies incurables. Son gourou, Guy-Claude Burger, qui donnait des cours de « métapsychanalyse » recommandant les relations sexuelles avec les enfants, a été reconnu coupable de viols sur mineurs et condamné à 15 ans de prison en 2001.
Il y a un an tout juste, Henri Joyeux rendait hommage au Dr Seignalet, chirurgien disparu en 2003, dans un article louant l’efficacité de son « régime ». « Mais sur l’instinctothérapie, je lui avais dit qu’il se trompait », précise-t-il. Quant aux rumeurs sur son appartenance à la secte Opus Dei, celui qui se dit « protestant pratiquant occasionnel » les balaye d’un revers de main. « Vous savez, quand on veut faire piquer un chien, on dit qu’il a la rage. » Heureusement, il existe un vaccin.