La cause de l’assassinat d’Anna Lindh
Par une comparaison rapide, comme dans une envolée d’avocat, l’ancien inspecteur des finances et nationaliste Asselineau très opposé à l’Europe politique, pour des raisons traditionnelles, tout comme en Angleterre de méfiance envers un complexe d’Europe centrale plus dynamique que notre propre économie longtemps restée impériale et coloniale en conséquence, assimile l’assassinat de la ministre des Affaires étrangères suédoise, le 11 septembre 2003 dans un grand magasin de Stockholm, par un déséquilibré serbe immigré depuis 1978, condamné à la prison à vie, avec celui de la députée britannique Jo Cox. Nous ne discutons pas du fond de la question européenne, car chacun a sa religion, et je ne suis pas non plus sur la ligne du Brexit défendue par le treize fois et plus milliardaire et magnat de la presse, propriétaire du Wall Street Journal, du Sun etc. le vieux Rupert Murdoch, l’Australien ! La caricature n’éclaire pas mais excite !
L’intention de ces lignes est d’apporter un témoignage sur cette femme suédoise et éclairer la vraie circonstance de ce qui aurait pu inciter à l’éliminer.
Nous avons connu la Suède par Ahmed Rami, réfugié politique, qui fut, du reste félicité, comme il me le confiait naguère, par certain inspecteur suédois à son arrivée, d’avoir été au Maroc, un combattant de la liberté ! À la première et plus ancienne université du pays, Uppsala, où il étudia et à Stockholm, il connut fort bien Anna Lindh, laquelle donne aujourd’hui son nom à une Fondation pour le dialogue euro-méditerranéen, et dont le principal animateur est le fameux juif de cour, Azoulay, dont un cousin est au B’nai Brith ! Rien de plus éloigné de la victime suédoise, non pas très intellectuelle, nous confiait Ahmed Rami, excellent observateur de la vie suédoise et très près de sa patrie d’adoption, mais sensible et honnête, qui envisageait de boycotter les marchandises de l’entité sioniste. Il est vrai que le référendum d’adhésion de la Suède à l’Europe était quatre jours plus tard, mais cette raison que nous alléguons ne pourrait-elle l’avoir emporté sur ceux qui décident, à la place de Dieu, du bien et du mal en ce monde ?
Qui peut croire sérieusement que l’immigration dans un pays qui n’exige pas de carte d’identité, la Grande Bretagne, va cesser avec le Brexit ?
Dans le cas de J.Cox, l’on agite la population en présentant le meurtrier, ce qui est fort vraisemblable, comme un nationaliste anglais, certains le qualifient de « néo-nazi », en oubliant que le national socialisme britannique de Lord Mosley avant guerre fut très européen, à cause du sentiment fort d’appartenance à une racine commune, ce qui n’a pas besoin d’être démontré, puisque la langue est saxonne.
L’on assigne à la crise économique et financière actuelle des causes inexactes. L’Euro d’abord fut imposé à l’Allemagne pour expier son unification, par Mitterrand, car les « vainqueurs » savaient qu’ils ne pouvaient supporter la concurrence traduite par les faits simples suivants : quand De Gaulle et Adenauer, partisans d’une Europe européenne, selon la formule utilisée par le Président français — dont nous rassemblâmes les discours pour une édition chez Plon en 1973, intitulée « Pour l’Avenir » — et lequel n’usa jamais de l’expression « Europe des Patries », comme il s’en exprima dans une campagne électorale, s’entendirent pour aligner le franc sur le mark, nous ne pûmes même suivre, pour finir dix ans plus tard à 3 francs pour un mark ! Ce que veulent les brexistes, ce n’est pas, à dire vrai, quitter l’Europe, mais déchirer son manteau pour en tirer bénéfice sans payer et s’engager ! Britain first, comme aurait crié le dément à la jeune femme signifie : les autres travaillent pour moi, et je profite seul. C’est pour cela que nous avons sacrifié des générations, durant deux guerres et nous sommes prêts à suivre par égoïsme les forces qui nous poussent à des conflits permanents.
La position de Cameron est d’être assis sur deux chaises, et jamais l’Angleterre n’a été isolationniste, la France non plus, sinon quel empire colonial aurait été fondé, et qui dure à travers les fausses indépendances accordées à l’extérieur et à l’immigration, sorte de colonisation ou d’exploitation de main d’œuvre à l’intérieur. Qui peut croire sérieusement que l’immigration dans un pays qui n’exige pas de carte d’identité, la Grande Bretagne, va cesser avec le Brexit ?
Pensons à Anna Lindh, Dieu seul connaît les intentions de ses meurtriers, car comme le Diable, ils sont légion ! Quel autre ministre des Affaires Étrangères aurait osé en Europe proposer pareil boycott ? Qu’elle repose en paix !