Parviendra-t-on un jour en France à penser le racisme, à le penser sans passion ? C’est la réflexion que je me fais en suivant cette affaire Morano, la Pucelle de Nancy qui veut bouter les musulmans hors de France pour en sauver la race blanche chrétienne (puisqu’elle s’en réclame, rappelons que De Gaulle avait bien dit « chrétienne », et non « judéo-chrétienne »). Le problème de Morano, c’est que cette ex-groupie du nabot de Neuilly n’a pas de Charles VII, ou plutôt, qu’elle veut être son propre Charles VII. Jehanne de Domrémy qui s’en remit à son Roy était finalement plus raisonnable que Nadine de Nancy. Ah !… Jehanne d’Arc, la France éternelle, Saint Louis, Philippe le Bel, Philippe Auguste, Bouvines… toutes ces merveilles que Nadine rêve de ressusciter dans son petit cœur, c’est mignon. Vouloir sauver les magnifiques églises et cathédrales françaises de leur démolition républicaine ne me semble pas raciste du tout. Mais désigner les musulmans comme ennemis du Christ, c’est pire que du racisme, c’est de l’ignorance, ignorance qui remonte à Charlemagne et toujours active aujourd’hui ; Jésus-Christ étant, comme chacun ne le sait pas, ni plus ni moins, le Messie en islam (le Mahdi étant celui qui annonce et accompagne le retour du Christ-Messie, toujours en islam).
Les musulmans menacent-ils d’extinction la race blanche européenne, Nadine ? Ceux qui la menacent ne sont-ils pas plutôt les idéologues propagandistes du métissage mondialisé et de l’ingérence « démocratique » guerrière entraînant un flot migratoire incessant, en vue d’un dumping social généralisé sans-frontières (ni physiques, ni morales), qui signerait l’extinction des différences raciales, ethniques, sous la « forme » d’un gloubi-boulga humain multi-sous-culturel déraciné éminemment exploitable dont tirerait profit une ethnie qui elle ne se mélange pas, se disant élue, et dont la religion n’autorise la pratique de l’usure qu’avec le reste de l’humanité, les non-élus, les Goys ? Non ? Nadine, entre nous. Le pire racisme c’est cette volonté de dissoudre les différentes races, ethnies, au profit d’une seule. Reconnaître des différences raciales n’est pas forcément raciste. Être attaché à son ethnie, sa culture, et vouloir la préserver n’est pas non plus forcément raciste. Le racisme commence lorsqu’on ne peut concevoir qu’un étranger adopte notre culture jusqu’à faire partie de notre ethnie car jugé racialement inférieur (l’ethnie étant composée de la race et de la culture). Le racisme c’est donc ne pas reconnaître une même nature humaine en-deçà des différences raciales. Il y a près de deux siècles, Goethe dans ses conversations avec Eckermann, à l’occasion de la lecture de romans chinois, constatait en-deçà des différences raciales, ethniques, une même nature humaine : ambition, orgueil, jalousie, vanité… Chez le raciste, la race précède la nature humaine, car pour lui il n’y pas une mais des natures humaines : une nature supérieure, la sienne, et les autres, inférieures. Pour faire mon philosophe, je dirais que pour le non-raciste, la même essence humaine précède ses existences raciales, et que pour le raciste les existences raciales précèdent leur essence humaine, propre à leur race. Quant à ceux qui ne voient pas de différences raciales, ou plutôt qui ne veulent pas en voir, ils sont simplement dans l’égarement. Éliminer les races par un métissage forcené en vue d’éliminer le racisme, en étant persuadé que la cohésion ethnique n’est pour rien dans la force d’une nation, est une folie furieuse qui n’a pu être instillée dans la tête des Européens que par ceux à qui cela profite, ceux qui préservent leur cohésion ethnique obstinément depuis des millénaires, et qui, sans susciter le moindre soupçon de racisme, sont les seuls aujourd’hui dans le monde à la défendre bec et ongles comme force nationale, de manière monopolistique et sanglante, à travers un État : Israël.
… désigner les musulmans comme ennemis du Christ, c’est pire que du racisme, c’est de l’ignorance…
Pour bien comprendre le racisme, il faut le prendre par la racine, par l’origine. Et l’origine du racisme c’est Esdras, un prêtre israélite du Ve siècle avant J. C. qui, revenu de son exil politique babylonien, voulut réorganiser le judaïsme en Judée, en commençant par interdire le mariage entre israélites et non-israélites (des israélites considérés par Esdras comme le peuple élu, et plus précisément comme la race élue, à laquelle les autres races sont inférieures), quand bien-même ces non-israélites se convertissaient ou se réclamaient des lois de Moïse (comme les samaritains), instaurant ainsi le premier racisme d’État (ce type de mariage est toujours interdit aujourd’hui en Israël, même si la conversion est devenue possible officiellement, une conversion extraordinairement difficile… !), et redéfinissant par là-même le judaïsme selon une appartenance raciale, faisant de cette religion une élection divine contenue dans le sang de la mère israélite, transmissible à ses enfants, le sang du père ne pouvant pas transmettre cette élection ! Ce racisme religieux qui fonde l’État d’Israël est actuellement le seul racisme d’État au monde, un racisme d’État qui donne des leçons d’anti-racisme à tout le monde, le pire racisme, puisque religieux, un racisme sacré très bien accepté par l’Occident laïque humaniste et droitdelhommiste prosterné devant la sainte Shoah (« la Shoah doit être sacralisée » a déclaré Valls sur Canal Plus, le 2 février 2014) et la sainte finance (Lloyd Blankfeïn, le patron israélite de Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires du monde, dit « n’être qu’un banquier faisant le travail de Dieu »).
Mais penchons-nous un peu sur l’Histoire… Il n’y avait pas de racisme chez les Romains de l’Antiquité ; connaissez-vous Philippe l’Arabe (204-249 ap. J. C.), l’empereur romain ? Eh bien comme son nom l’indique, il était arabe, d’origine syrienne. Rendez-vous compte, Nadine, Marine et Cie… un Arabe empereur romain ! Quant à Septime Sévère (145-211 ap. J. C.), autre empereur romain, il était issu d’une famille libyenne. Les Romains n’étaient donc pas racistes (et ne me comparez pas Philippe l’Arabe à l’arnaque Obama). Saviez-vous en outre que Platon himself, comme Pythagore avant lui, s’était fait circoncire pour s’instruire du savoir des prêtres égyptiens ? Des Égyptiens, oui ma bonne dame, des Africains. Les Grecs de l’Antiquité n’étaient donc pas racistes. L’esclavage à l’époque touchait indifféremment toutes les races, toutes les ethnies, même Platon l’aristocrate fut vendu sur l’île d’Égine comme esclave ! Le racisme européen est né du contact avec la culture juive… : racisme esdrassien, malédiction biblique de Canaan, universalisme extrémiste de Saint-Paul l’israélite, comme il se qualifiait lui-même dans l’épître aux Romains, « de la race d’Israël », précisait-il dans l’épître à Philémon (universalisme fou qui écrase les diverses ethnies, cultures, en produisant fatalement du racisme, un ultra-universalisme qui n’a pas épargné Alain Badiou lui-même, un universalisme démentiel ruminé par l’hyper-matérialiste Karl Marx). Bien-sûr, il y a de l’universel divin, mais inaccessible à la misérable nature humaine, ou si rarement accessible. En effet, qui peut aujourd’hui comme Ibn-Arabi au XIIe siècle, abandonner tous ses biens matériels et sa situation de haut-fonctionnaire pour partir en quête du divin, de la sophia-perennis…? Qui ? Gad Elmaleh ? Cyril Hanouna ?
Esdras fut le grand falsificateur du judaïsme, de la Torah tout particulièrement, selon Spinoza (il s’en explique dans son Traité théologico-politique). Pour avoir dénoncé cette falsification, l’un des plus grands philosophes de tous les temps, le plus grand génie juif fut excommunié de la communauté juive jusqu’à la mort. Spinoza n’en exprima jamais le moindre repentir. Oui, je ne suis pas antisémite, je trouve du talent ou du génie à certains Juifs, Spinoza, Husserl (le grand oublié, à qui Heidegger doit tant), Stéphane Zweig (peintre subtil des failles humaines, « tellement pétri lui-même de sa propre faillibilité », comme il l’écrivait à Joseph Roth !), Soutine (qui ne peignait pas seulement la barbaque), Clara Haskil (si délicate dans les variations K. 265 de Mozart), Vladimir Horowitz (fulgurant dans le presto passionnato de Schumann), ou Arthur Rubinstein (apocalyptique dans le Prélude Choral et Fugue de César Franck ; dans cette interprétation Rubinstein fait très fort, il plaque les accords d’une manière implacable !), sans oublier le plus brillant, Cyril ! Cyril Hanouna. Mais revenons à toi, cher Spinoza, tu n’as vraiment pas pris de gants avec les israélites, tu as carrément fustigé leur « endurcissement au mal » ! Tu t’es même permis le luxe d’ajouter, dans le chapitre III de ton bouquin : « que la haine des nations soit pour les juifs un principe de conservation, c’est ce que nous avons vu par expérience » ! Tu ne veux quand même pas dire que l’identité juive ne tient que par la haine des Goys ? Si ? Tu sais que la LICRA t’aurais jeté en taule le jour même, sous les applaudissements de Philippe Val ! Car cela reviendrait à dire que l’hyper-médiatisation de l’anti-racisme (qui ne fait qu’accroître le racisme finalement), en assimilant, en particulier, l’antisionisme à de l’antisémitisme, aujourd’hui, n’est qu’une manœuvre, infâme, pour maintenir la cohésion de la communauté juive par l’exacerbation paranoïaque, autour du sionisme notamment, en suscitant maintenant un nouvel ennemi, l’islam (en déclarant par exemple, comme Georges Bensoussan, dans une émission de service public, que « l’antisémitisme est atavique » chez les musulmans de France !), pour ensuite faire passer la résistance palestinienne à l’occupant sioniste pour un effet de l’islam !
« L’argent est le dieu de notre temps, et Rothschild est son prophète », disait déjà Heinrich Heine
Ah, comme je te comprends, Baruch, mon frère spirituel, tu n’en pouvais plus de vivre dans cette identité juive qui consiste à vivre follement dans la mort (la mort de la vérité bien-sûr), à y errer aveuglément, toujours agité parce que jamais satisfait (agitation perverse qui constitue aujourd’hui notre modernité, à laquelle nous sommes malheureusement quasiment tous convertis, et pas seulement les États-uniens et les Saoudiens)… Seule la vérité satisfait, tu le savais. Tu as préféré être excommunié jusqu’à la mort, plutôt que de vivre follement dans la mort. Tu as préféré l’exil spirituel à une carrière confortable, comme Ibn Arabi finalement (sauf que lui n’a pas été banni par sa communauté). Ta sagesse n’a d’égal que ton courage, mon cher Baruch. Si tu savais par qui ils t’ont remplacé… ! Par un propagandiste hyper-casher, fauteur de guerre et de chaos sanglants, récidiviste : Botul-Henri Lévy (vénéré par Philippe Val). Ou par son confrère tout aussi casher : Finkielcrotte, un cacadémicien fraîchement élu, vénéré par Éric Zemmour (dans son livre consacré au grand philosophe Michel Foucault, Didier Eribon nous rapporte ce que Foucault pensait de Finkielcrotte : « Foucault lui avait donné l’idée de faire un livre pour étudier le rapport de certaines traditions de gauche — au XIXe siècle notamment — à l’antisémitisme. Quand il vit arriver le livre, quelques mois plus tard, il me dit : « Je croyais qu’il allait se lancer dans une recherche sérieuse, et je vois arriver ça, ce petit truc bâclé ! (…) Quand je pense que si c’était moi qui avais publié ça, Le Monde aurait dit : « Qu’est-ce que c’est que cette merde » » » !). Figure-toi que ces deux-là, Botul et son confrère, passent pour les plus grands philosophes de France ! Leur philosophie ? C’est relativement simple, elle peut se résumer ainsi : « Israël vaincra, Israël vaincra, Israël vaincra, Israël vaincra, Israël vaincra… ». Parfois avec une variante : « Sion vaincra, Sion vaincra, Sion vaincra, Sion vaincra, Sion vaincra… ». Vaincra l’humanité, oui. Et je crains, mon bon Baruch, que Sion n’ait déjà vaincu l’humanité aujourd’hui, en la déracinant et en l’aliénant, par le moyen de l’argent ; « L’argent est le dieu de notre temps, et Rothschild est son prophète », disait déjà Heinrich Heine, un poète juif allemand du XIXe siècle. Oui Baruch, tu as bien compris, c’est macabre, c’est funèbre : Rothschild est le dernier prophète d’Israël. La plus belle avenue de Tel-Aviv porte d’ailleurs le nom de ce prophète… L’amour illimité de la race et l’amour illimité de l’argent : voilà à quoi est bien souvent réductible l’identité juive aujourd’hui.
L’identité juive née du racisme esdrassien anti-goy est une prison psychologique pleine de tortures horribles, racisme identitaire qui fonde l’idéologie sioniste (une prison extrêmement perverse dont le nombre inquiétant de rabbins violeurs pédophiles est une preuve manifeste, sans parler du nombre préoccupant de rabbins multimillionnaires, et des rabbins arrêtés pour trafic d’organes humains ! En particulier, le rabbin Lévy Izhak Rosenbaum qui persuadait des « donneurs » de lui vendre 10 000 dollars des reins qu’il revendait seize fois plus cher !), et ceux qui remarquent cette prison sinistre sont aujourd’hui qualifiés d’antisémites ! Et quand ce sont des juifs qui la remarquent, les voilà qualifiés de « ayant la haine de soi ». Étonnant, non ? Abolir le racisme pour retrouver l’harmonie des ethnies, et en finir avec leur dissolution au profit d’une seule, c’est abolir le judaïsme esdrassien plus que jamais en vigueur aujourd’hui, à travers le sionisme notamment (ce n’est pas lui servir la soupe aux dîners du Crif, n’est-ce pas Nadine ? En 2012 ? Maintenant ce même Crif te traite de « sympathique idiote », par la bouche d’un Noir !… Va voir sur leur site), en revenant au judaïsme d’avant Esdras, celui de Jacob (qui s’unit à deux étrangères, Bilha et Zilpa), de Joseph (qui épousa une étrangère, Asnath, tout comme son frère et tous ses demi-frères, desquels descendent les israélites, faisant ainsi de la prétendue « race-élue-préservée-par-le-sang-de-la-mère-israélite » une énorme foutaise !), de Judas (pas le traître, l’autre), de David (qui s’unit à Bethsabée, une fille d’étranger, Hurie le Hittite), ou de Salomon (qui non seulement fut le fils de Bethsabée mais qui en plus épousa de nombreuses étrangères… et qui fut par cela même calomnié dans l’Ancien-Testament par les falsificateurs de ce texte)… C’est par le racisme anti-goy que les juifs se sont ostracisés eux-mêmes, par ce racisme « qu’ils se sont séquestrés des autres peuples et se sont attiré leur haine », dit Spinoza, c’est cet ost-racisme qui produisit le ghetto (ost-racisme entretenu par les « élites » communautaires juives, dont les juifs de plus modeste condition sont finalement les victimes), surtout le ghetto psychologique, dont même Jésus-Christ n’a pu les libérer. Et l’approche du Jugement Dernier ne les libérera sans doute pas non plus. En vain…, « les Juifs ne croient pas à un au-delà », écrivait Zweig à Roth.