Encore une fake news ! Mon dieu qu’elle est stupide l’excuse d’Emmanuel Macron au sujet des mises en examen des journalistes ayant relaté les ventes d’armes à la Saoudie maudite ! En réalité il n’y a absolument aucun risque d’atteinte à la sûreté nationale ; il s’agit d’un banal contrat de vente d’armes, une simple opération commerciale. D’ailleurs, dès qu’ils signent des contrats de vente d’armement, les politiciens ne ratent jamais l’occasion d’en faire la publicité la plus large possible afin de faire comprendre qu’il y a de l’argent qui va rentrer dans les caisses, ils sont tous fiers de l’annoncer. Mais dans les faits, il est juste question de crimes de guerre, dont se rend complice la France, visant les populations civiles yéménites qui sont en train de se faire massacrer par les criminels de la Saoudie maudite de MBS et des Émirats sionistes de MBZ.
« Il y a la protection des sources » mais il y a aussi « la sécurité nationale », a déclaré le président de la République lors d’un entretien sur une chaîne YouTube.
La liberté de la presse et la liberté d’informer ne sont ni menacées ni réduites en France, a estimé Emmanuel Macron, vendredi 24 mai, qui a dans le même temps justifié la convocation récente de plusieurs journalistes à la DGSI. Cette mesure a pourtant suscité protestations et inquiétudes au sein de la profession.
Quatre journalistes travaillant sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen ont annoncé avoir été auditionnés, ou l’être prochainement, par la direction générale du renseignement intérieur. L’audition de trois d’entre eux la semaine dernière a été dénoncée par une vingtaine d’ONG et syndicats de journalistes, par la fédération européenne des Journalistes (FEJ) et le centre de protection des journalistes (CPJ), qui y ont vu une atteinte inacceptable à la liberté de la presse.« Il y a la protection des sources, on la protège et j’y veille (…). Mais à côté de ça il y a une sécurité nationale qui crée des obligations de réserve, on doit composer les deux. » sur la chaîne YouTube « HugoDécrypte »
« Il y a eu une enquête qui a été ouverte sur ce sujet parce que c’est grave, a poursuivi Emmanuel Macron, parce que sinon n’importe quel journaliste peut se procurer par une indélicatesse les documents qui relèvent de la sécurité nationale et les mettre sur la place publique. Et ça vous menace vous et moi parce qu’à la fin des fins, quand c’est classifié en sécurité nationale, c’est qu’il y a une raison ».
« Il faut protéger toutes les libertés »
Quant à l’annonce de la convocation par la justice de la journaliste du Monde Ariane Chemin, à l’origine des révélations de l’affaire Benalla qui a fait trembler l’exécutif, et de celle du président du directoire du quotidien Louis Dreyfus, il s’agit d’un cas différent, a dit Emmanuel Macron. « Ce n’est pas l’État qui a porté plainte » mais un sous-officier de l’armée de l’air, membre des forces spéciales, pour révélation de son identité, a indiqué le chef de l’État. « Il faut protéger toutes les libertés, la liberté de la presse mais la liberté des individus aussi ».
Concernant enfin le cas de violences policières commises contre des journalistes lors des manifestations des « gilets jaunes » – près de 90 selon Reporters sans frontières (RSF) –, « des enquêtes ont été à chaque fois ouvertes par l’inspection générale de la police, elles sont transférées aux juges, il y aura un suivi judiciaire en toute indépendance ». « À aucun moment lors de cette crise, je ne peux laisser dire que la liberté de la presse aurait été réduite », a estimé Emmanuel Macron.
Photo d’illustration : Emmanuel Macron lors de sa participation à la chaîne YouTube « HugoDécrypte », vendredi 24 mai 2019. (HO / CHAÎNE YOUTUBE HUGODÉCRYPTE / AFP)