#Balancetonporc
Cette interview de Monsieur Fabrice Thomas, auteur du livre Saint Laurent et moi : une histoire intime, paru début octobre 2017 aux éditions Hugo Doc, est véritablement exclusive tant la chape de plomb des médias mainstream concernant son livre choc est lourde et efficace1. Actuellement, alors que tous les médias – papier, télévision et radio – ne cessent de parler des accusations d’agressions sexuelles contre Harvey Weinstein ou Monsieur Tariq Ramadan, pas la moindre ligne n’est consacrée au livre de Monsieur Fabrice Thomas, aucune interview n’a été réalisée. On imagine que cette censure a pour cause trois points importants : on ne touche pas à Pierre Bergé qui est devenu ces dernières décennies le pape infaillible de la république ; deuxièmement, Monsieur Yves Saint Laurent fait partie du patrimoine culturel français ; enfin, il est assez suicidaire pour ces médias de s’attaquer à Yves Saint Laurent Beauté – propriété de L’Oréal – qui représente une manne financière publicitaire très importante. À l’instar de Bernard Arnault qui n’a pas apprécié que l’on parle de ses finances dans l’enquête des « Paradise Papers » et qui a sanctionné le journal Le Monde en retirant les pages de publicité de tout le groupe LVMH dont il est le président.
« J’ai eu ton père, je t’ai eu, j’aurai peut-être tes fils » , dixit Pierre Bergé à Fabrice Thomas
Monsieur Fabrice Thomas a été l’amant aussi bien de Pierre Bergé que de Monsieur Yves Saint Laurent, il a fréquenté ce couple près d’une dizaine d’années. Il nous explique dans cette interview, mais également dans son livre, que la condition sine qua non pour travailler au service de Pierre Bergé — condition n’apparaissant pas, bien entendu, dans le contrat de travail — était de coucher avec lui, ce qu’il appelle « le petit manège ». L’auteur décrit Pierre Bergé comme un personnage maléfique adepte du sadisme le plus cruel et le plus pervers. Il décrit dans son livre des séances de « dressage » sadomasochiste dans lesquelles, il finissait par uriner sur ses esclaves (On a vu d’ailleurs un retweet de Monsieur Pierre Bergé concernant une photo de « Golden Shower » (cf. photo de droite)). Nous apprenons également dans ce témoignage que Monsieur Pierre Bergé était un occultiste, adepte de magie sexuelle, ayant comme livre de chevet Magia Sexualis de Pascal Bewerly Randolph !
Il sera également question dans ces révélations des comportements à risque du couple Bergé-Saint Laurent qui cumulait frénétiquement les amants sans jamais se protéger avec des préservatifs (Monsieur Yves Saint Laurent étant un consommateur des backrooms les plus sordides de la capitale) ! Ce qui n’a pas empêché Monsieur Pierre Bergé d’être l’ambassadeur français du Sidaction et de « prodiguer » sur le plateau de Paul Amar dans l’émission Revue et Corrigé de France 5, des leçons de morale à un prêtre camerounais sur la nécessité du port du préservatif !
« Dans une séance de soumission que Pierre lui infligeait, il l’avait ligoté et Pierre l’avait obligé à manger ses excréments ! »
Concernant leur villa Oasis de Marrakech et la bambouseraie du jardin Majorelle, Monsieur Fabrice Thomas confirme que des actes de pédophilie y étaient pratiqués puisqu’il a été lui-même témoin de l’agression sexuelle d’un enfant prépubère d’à peine 10-12 ans par le majordome de Monsieur Pierre Bergé. Il s’en était plaint à Yves Saint-Laurent, ce dernier lui expliqua que c’était une pratique locale répandue (sic) et conforme à la tradition de Monsieur Majorelle lui-même !
Il apparaît dans ce livre, mais également dans les interviews de Monsieur Fabrice Thomas, que Monsieur Pierre Bergé n’était pas du tout l’homme qu’il laissait paraître à la vue du public. Il collectionnait les décorations honorifiques décernées par ses amis présidents de la république, il adorait se mettre en scène en étant le centre de tout. Étant donné que toutes ces pratiques étaient connues du Tout-Paris, comment expliquer qu’un tel comportement ait pu durer plusieurs décennies sans la complicité des plus hautes sphères de l’État et des médias.
1 Les deux seules interviews qui existent concernant ce livre ont été réalisées au Canada où, visiblement, la parole est plus libre ainsi que sur Sud radio, malheureusement les questions n’étaient pas assez pertinentes.