On le sait depuis longtemps, depuis la trahison de Hassan 2 lors de la réunion de la conférence arabe au Maroc lors de laquelle il avait enregistré tous les dirigeants au profit du Mossad. C’était un secret de polichinelle mais ça restait tout de même inavoué, aujourd’hui les choses se clarifient et c’est tant mieux, car il est toujours préférable de connaître son ennemi et ses objectifs.
On peut néanmoins rappeler que les âneries de Donald Trump n’ont absolument aucune validité juridique car le sort du peuple sahraoui est régi par les lois internationales et ne peut se régler que par ce biais. D’autant que la normalisation avec l’entité sioniste criminelle a été réalisée par un pseudo roi trop souvent absent du trône, sans aucune consultation de son peuple qui ne va pas tarder à le lui rappeler !
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a salué jeudi soir un accord de normalisation « historique » des relations entre l’État hébreu et le Maroc, aussitôt dénoncé par les Palestiniens.
« J’ai toujours cru en cette paix qui se concrétise aujourd’hui devant nos yeux. Je veux remercier le président Trump d’avoir mené ces accords et remercier le roi du Maroc Mohammed VI pour cette décision historique de faire la paix avec Israël », a déclaré M. Nétanyahou dans une allocution télévisée coïncidant avec le début des fêtes juives de Hanouka.
« Nous allons d’abord mettre en place des bureaux de liaison, puis des relations diplomatiques directes et des vols directs entre les deux pays », a ajouté le premier ministre israélien.
« Le peuple marocain et le peuple juif ont toujours entretenu des relations chaleureuses à l’ère moderne. Tout le monde connaît l’amitié profonde démontrée par le roi du Maroc et la population marocaine à l’égard de la communauté juive locale », a déclaré M. Nétanyahou.
Ce dernier a d’ailleurs qualifié de « pont humain » entre les deux pays les « centaines de milliers » de juifs d’origine marocaine aujourd’hui établis en Israël.Dans les années 50 et 60, peu après la création d’Israël, des juifs d’Irak, du Yémen et du Maroc avaient émigré vers l’État hébreu où les postes clés étaient alors aux mains des Ashkénazes, juifs des pays d’Europe centrale.
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Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le président américain Donald Trump et le roi du Maroc Mohammed VI. PHOTOS ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
10 décembre 2020